GTR66 Jour 7

Le 10 juin, de Bretenoux à Rocamadour via le PNR des Causses du Quercy

Même Dieu s’est reposé le septième jour, mais nous … non !
nous sommes plutôt allés voir, selon la chanson, ce que le loup à bien pu faire dans les grottes de Rocamadour.

Vers Rocamadour

Nous avons devant nous une étape de récupération, après un levé à 7h40, nous prenons notre temps pour déjeuner et nous préparer puis nous discutons avec la dame du camping qui tient sa ferme et le camping (à la ferme donc) toute seule. La dame a de l’énergie.

Départ de Bretenoux, en bleu le tracé prévu, en rose-violet le trajet réel.

La trace prévue ne partait pas du camping et était manifestement trop exigeante.

Nous jardinons pas mal au départ du camping, car d’une part la trace ne prévoyait pas ce camping et d’autre part, je me suis trompé en chargeant la trace, prenant la trace de … demain, du coup le GPS calcul un itinéraire pour rejoindre la trace depuis le camping, mais pour aller … à Murat Bastide !
Nous finissons tout de même par nous réorienter convenablement, du coup en ne suivant absolument pas la trace prévue, ce qui s’est révélé une bonne chose car la montée à Loubressac initialement prévue était probablement infaisable.
Nous y montons par la route, un chauffard nous double juste avant un virage, un camion arrive en face, l’accident est évité de justesse, bêtise et irresponsabilité criminelle …

Loubressac est un charmant village, perché sur la colline le centre est vraiment soigné avec ses vieilles demeures joliment restaurées, ses ruelles esthétiques et la présence du château qui magnifie l’entourage. A l’horizon, de nombreux châteaux et manoirs se dressent sur les hauteurs, le pays semble avoir vécu une belle période d’abondance.
Nous visitons le village à pied en prenant notre temps, la terrasse d’un restaurant nous fait de l’œil, se serait agréable de s’y prélasser, cependant nous avons tout de même de la route devant nous.

Nous reprenons la trace, de petits chemins à couvert, des sentiers, tout est calme et, exceptés quelques raidillons, assez reposant, aucun poussage.
Alternance de pistes, de chemins et de petites routes tranquilles, c’est beau le Quercy !

Nous passons à proximité du gouffre de Padirac, mais ne ferons pas le détour pour visiter, et non, je ne boude pas notre plaisir de rouler, c’est juste pour la photo.
Il commence à faire chaud, heureusement nous sommes souvent sous les arbres, après le Plomb du Cantal nous nous plaignions du froid, maintenant il fait limite trop chaud, jamais content !

Il est 14h, au milieu d’une très forte montée sur route, sans poussage mais avec des zigzags salvateurs, un écrin de verdure et de calme nous décide pour un arrêt pique-nique.
C’est cool, évidemment la fin de la montée restant à faire sera un peu dure pour la digestion, mais le coin est trop accueillant pour que nous l’ignorions.

A Rocamadour

Toujours par une succession de petites routes et de chemins nous arrivons à l’Hospitalet-Rocamadour, par le haut du site médiéval.
Nous nous installons dans un beau camping où il n’y a que deux tentes, la nôtre et celle de cyclotouristes qui sont partis de Strasbourg et ont pour objectif les Pyrénées puis le Pays Basque. Du coup nous discutons du pays, de vélos, d’itinérance, …

Il est tôt, nous profitons du soleil pour un grand nettoyage de printemps, douche, rasage, lessive (avec du champoing dans la machine à laver, pas terrible), demain nous repartirons comme neufs !

Nous descendons dans la vieille ville médiévale, c’est un peu touristique évidemment, Denis à envie d’une glace, nous y renonçons, pourquoi ? mystère, en revanche nous achetons de la pâte de noix, spécialité locale.
Nous montons visiter le sanctuaire, ici des pèlerins venaient se rassembler depuis bien avant Saint-Louis. Nous y allons de notre petit pèlerinage, un peu sur les genoux (métaphoriquement parlant, pas comme des pèlerins contrits), ça monte fort, les escaliers coupent un peu les jambes (toujours une métaphore bien sûr), drôle de journée de repos.
C’est haut ! nous gravissons les escaliers pour atteindre le sanctuaire puis ensuite pour remonter sur le plateau.

Le sanctuaire de Rocamadour.

Nous regagnons L’Hospitalet par le chemin de Croix (autre métaphore ?), il commence à faire vraiment chaud. Nous achetons des produits locaux (Malbec, Rondo jambon-foie gras, axoa de canard …) puis nous prenons un apéro de récupération, pas belle la vie ?

Bon, d’accord, c’était tout de même un peu une journée de repos (encore ! dirons certains …).
Parce que la route est longue et sinueuse, difficile et poussiéreuse, vous savez bien.

Dîner, Malbec tout à fait sympathique, dodo !