GTR66 Jour 15

Le 18 juin, de Marciac à Vic-en-Bigorre via les GR 653 puis 101

Où l’on verra qu’à Vic-en-Bigorre, le 18 juin c’est pas l’appel de Londres, c’est la fête de la musique avec du bruit à la pelle.

Vers Maubourguet sur le 653

Plan canicule sur la région, suite ++.
Nouvel étape tronquée, nous appliquons le plan de sauvegarde des organismes.
Nous avons tout de même 36km à faire, du coup levé 6h06 pour un départ à 8h pile, top matinal du périple.

Depuis le camping du Lac, retour au centre ville de Marciac puis direction Maubourguet

Départ jour 15 : Marciac centre ville, camping du lac.

Premier poussage à la sortie de Marciac sur une petite route à 22%. Puis nous roulons sur des pistes très roulantes où nous doublons quantité de pèlerins matinaux.
De nouveau des pistes herbeuses, mais en général c’est plutôt roulant avec quelques côtes marquées comme avant le village de Auriébat. Nous suivons le GR653 plutôt que la trace prévue de peur des fausses pistes factices, telles que nous en avons connues auparavant.

A Auriébat, beau clocher pointu comme à Marciac. Plaine agricole jusqu’à Maubourguet.
Dans le faubourg de Maubourguet, nous faisons un stop dans un bistrot en terrasse, à coté de nous un groupe de fêtards, qui manifestement ne se sont ni couché ni dessoulés depuis hier, biberonnent au Jet-27. La discussion de haut vol (sonore) va bon train avec accent toulousain et exclamations plus ou moins judicieuses. Pas méchants mais bien allumés, quoiqu’en dise la patronne qui les couve des yeux, une bonne clientèle probablement.

Maubourguet est un assez grand bourg traversé par l’Adour, avec de beaux jardins particuliers, bananiers, palmiers. Même en dehors de cette canicule, il doit faire assez chaud par ici.
Des voitures de collection ont investi le centre. Une 2cv passe, fait-elle partie du lot ?

*Voiture moderne dépassant les antiquités*

Vers Vic sur le GR101

A la sortie de Maubourguet, nous quittons le GR653 pour le GR101, branche du Compostelle qui va à Lourdes.

Section de Maubourguet à Lourdes

Le GR101

Toutes les infos ici

L’ascension de la colline au dessus de Caixon promet d’être rude, dans une tentative désespérée d’éviter un poussage nous abandonnons le GR pour suivre la trace qui semble plus praticable, que nenni !
Une forte pente, des ornières sur la piste étroite, je ne suis jamais à l’aise avec le vélo chargé sur ce type de terrain, Denis s’en sort mieux que moi, je pousse, nous arrivons en haut de la montée en ayant pris une suée phénoménale, la chaleur en sous-bois est intense avec l’humidité résiduelle, un vrai hammam.

Ensuite une belle piste roulante ou en légère montée, nous pouvons accélérer l’allure et larguer la nuée de taons qui nous courre après depuis le début de la montée. Gérer cette montée, avec les ornières, la pente et ces insectes aussi diptères que voraces, le tout à 3 km/h, donc avec aucune chance d’y échapper par la fuite, est très déstabilisant, sachant que ces morsures (et oui, les taons ne sont pas des moustiques, ils mordent et ne piquent pas) sont tout sauf agréables. A toute fin utile, je tiens à signaler que seules les femelles mordent, mais faut avoir de bons yeux pour trier les attaquant.e.s.

Comme disait Dylan, les taons changent mais les morsures restent.

Descente sur Vic-en-Bigorre, il est à peu près 13h, il y a le marché du samedi, normal nous sommes samedi. L’hôtel n’accueille pas avant 17h30, demi-tour, nous allons faire des courses au supermarket pour le pique-nique, nous trouvons une glace à la mangue, bonne mais infiniment moins que celle Puycelsi, inimitable, must of world.
Il fait vraiment très chaud en ville, nous reprenons les vélos pour nous refugier à l’ombre des grands arbres qui bordent les rives l’Echez.
On s’installe pour la sieste mais tout d’un coup je trouve qu’attendre trois heures ici n’est pas un sort enviable, je me risque à téléphoner à l’hôtel, c’est ok ils peuvent nous accueillir, youpi !

L’hôtel est idéalement place au centre ville, en plein milieu des préparations de la fête de la musique de Vic, qui a lieu ce soir, samedi 18, au lieu du bon vieux 21 juin traditionnel.
Bien que 3*, la chambre n’est pas équipée de la climatisation, il fait chaud et moite.
Nous sortons trainer en ville, il fait une chaleur étouffante. Nous passons un moment dans l’église, seule endroit frais de la région.

Pour finir, la canicule c’est pas bon … du tout.

Nous profitons tant bien que mal du début de la fête, food-truck et petits concerts. Il fait toujours très chaud sur le bitume de la place, le grand concert se prépare mais nous allons nous coucher, pour dormir ce sera une autre histoire, sans clim il faut laisser les fenêtres ouvertes, pour laisser rentrer un (tout petit) peu de fraicheur et (beaucoup) de décibels.