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Le périple GTHLA

Les points forts de la rando, des conseils, des infos, des préceptes, …

Qui veut voyager loin … n’emprunte PAS la trace GTHL !

Première étape des gorges de l’Allier : 6 heures pour 20 km, c’est à ce moment là que l’évidence s’est imposée : « ça va pas le faire, du tout ! »

Comme lors de la Route66, et particulièrement sur la trace GT Haute-Loire, le leitmotiv revenait, c’est son rôle, inlassablement : pas d’héroïsme sur l’instant pour arriver à nos fins, comme je le dis toujours : un petit poussage vaut mieux qu’un grand coup de pompe (sauf pour les pneus, bien entendu).
De toute façon, sur le tracé officiel, tout héroïsme était voué à l’échec.

Table des matières

Points clés et Bilan

C’est géant, (et)lancez-vous !

Comme d’habitude depuis la GTMC (notre premier long parcours), la continuité de l’effort en itinérance est une très belle expérience et une satisfaction incroyable. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, le rythme s’installe, rassurant, même le montage/démontage de la tente ou les affres du rangement des sacs deviennent une bienheureuse routine, on se retrouve comme extrait du temps, en suivant le fil des jours, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes.

Un parcours de 17 jours

Un périple autour du Puy-en-Velay en autonomie :
-> Un détour en Lozère (un ravissement – à part le temps – comme toujours sur cette terre de VTT), deux étapes.
-> Les gorges de l’Allier (éprouvant et magnifique, pas vraiment taillé pour le VTT en itinérance), quatre étapes.
-> La transition vers le Velay et la Haute-Loire (sur le tracé GTHLA librement réinterprété), trois étapes.
-> La Haute-Loire puis le retour vers l’Allier, absolument magnifique après réaménagement des traces, sept étapes.
-> Le retour vers Langogne en TER puis une petite étape finale pour boucler la boucle !

600 km – 14100 m D+ / 14300 m D-

C’est moins que prévu, eu égard à la très grande difficulté du tracé (officiel) de la Grande Traversée de Haute-Loire, particulièrement avec des bagages, avec ses portages/poussages incessants … il a bien fallu adapter l’itinéraire pour à la fois rester raisonnable et continuer à prendre du plaisir à rouler.

Cela reste malgré tout une belle virée, le total parcouru est proportionnellement moindre au ratio de la GTMC (480km – 12000m pour 9 jours), la difficulté du terrain expliquant cela, et de toute façon ce n’est pas un concours.
En fait ce fut parfois vraiment compliqué, certaines étapes auraient été, sans les aménagements de tracé réalisé « sur place », plus que laborieuses, pour ne pas dire infaisables. L’autonomie implique un chargement non négligeable et même les poussages deviennent une épreuve, etc. en revanche, et c’est le plus important, ce fût encore une fois une vraie partie de plaisir, sans parler des paysages fabuleux.

Le parcours réel

La trace prévue a été conçue avec l’application OutdoorActive à partir de la trace officielle de la GTHL (Grand Traversée de Haute-Loire).
Je ne sais pas ce qui est passé par la tête des traceurs, mais ce parcours est tout sauf fait pour l’itinérance à VTT !
La volonté manifeste d’emprunter le minimum de routes (et de pistes) a probablement conduit à beaucoup de tronçons si ce n’est « inroulables », du moins extrêmement exigeants compte tenu des pentes et singulièrement du revêtement. Un parcours pour l’élite, c’est surement souhaitable pour la compétition, pour du grand public averti (i.e. des pratiquants VTT) c’est tout bonnement une aberration. On ne construit pas un tour de 600 km sans penser aux contraintes de l’itinérance (les bagages par ex.) !
Les pluies nombreuses avant notre départ furent profitables à la nature, ce fut une bonne chose, mais ceci n’a pas aidé à rendre les sentiers roulables, nous étions souvent dans l’incapacité de deviner où passaient nos roues, ce petit jeu du hasard fut relativement éprouvant et à tout le moins préjudiciable à la moyenne horaire.

Pour illustration, le balisage nous embarquait régulièrement soit sur des pentes astronomiques, soit dans des lits de torrents plus ou moins secs et toujours chaotiques, soit encore dans des chausse-trappes végétaux cachant avec efficacité de multiples pièges.
Peut-être pensez-vous que j’exagère un brin et verse dans la pathétique ? Que nenni ! A la rigueur une étape à la journée sans bagages, cela pouvait (presque) passer, mais 600 km chargé de bagages … Et non, nous ne faisions pas un virée en VTT BUL, nous revendiquons le droit au cycloVTTtourisme, même si, nous l’avouons, un peu plus de BUL n’aurait pas fait de mal. Et encore une fois, même en UltraBUL, ce n’était pas gagné.

Nous avons ainsi, passé la première étape de stupeur (20km en 6 heures), effectué de nombreux aménagement de trace pour imaginer des variantes plus adaptées à nos capacités technico-physiques.
Le récit de chaque étape propose un chapitre dédié à « l’adéquation de la trace ».

En résumé :
> Des tronçons de GTHL « inroulables« , nous avons pu souvent au départ des étapes, anticiper les difficultés du jour au vu des problèmes de la veille et adapter préventivement l’itinéraire.
> des sentiers non entretenus, broussailleux, envahis de végétation, ou encore des terrains chaotiques, aussi bine en montée qu’en descente. Dans ce cas le poussage, le détour le demi-tour, la route, bref le système D fut de rigueur …
> des portions trop pentues ou trop techniques (surtout en regard de notre chargement), peu roulantes, choisies sciemment (par exemple la montée au Mont Mézenc !) pour la beauté de l’itinéraire, ou bien subies. Dans ce cas, c’est l’allongement inéluctable de l’horaire et comme écrivait La Fontaine « Patience et longueur de temps font mieux que force et que rage« .

En Bref : nonobstant ces quelques vicissitudes, la trace réalisée constitue tout de même une très belle rando VTT, et si la météo, le poids embarqué, la logistique et l’état de forme du moment nous ont conduit à modifier de façon plus ou moins importante certaines étapes, dans sa globalité le fil conducteur (l’idée de traversée Haut-Allier / Haute-Loire) fut très attrayant et l’intérêt VTT du parcours ne s’est pas souvent démenti (une fois les aménagement réalisés), sans parler des paysages éblouissants.

Petits tracas et grands bonheurs

Les tracas d’abord : en réalité principalement les difficultés de l’itinéraire « officiel », cf. la rubrique ci-avant « Le parcours réel ». Notons tout de même :
> La météo, heureusement peu souvent contraire, mais lorsque cela fut le cas … ce fut vraiment le cas.
> pilotage : une seule chute à nous 2 en 17 jours, mais une bonne gamelle dont les conséquences auraient facilement pût être catastrophiques !
> mécanique : une crevaison en tout et pour tout ! (et cela aurait pu être classé en « petit bonheur »).
> poussage : le poids des bagages portés sur le vélo, a transformé chaque séance de poussage en une vraie galère, nous avons tenté de rester un maximum sur le VTT, quitte à rouler à 2 km/h, quitte à s’éreinter, quitte à ignorer notre maxime chérie. Il nous est même arrivé de porter les sacs de 30l sur le dos lorsque la pente (ou les escaliers !) rendait les efforts démesurés.
> orientation : cf. ci-dessous le § dédié. Quelques « jardinages », rien de rédhibitoire. Le balisage GTHL est de bonne qualité, mais les nombreuses variantes et les raccourcis obligatoires ont légèrement compliqué les choses, sans que, grâce à nos amis GPS, cela soit vraiment à ranger à la rubrique galère.

Les grands bonheurs : en réalité, c’est tout l’itinéraire qui en est un (en dépit des difficultés), et le concept lui-même de l’itinérance, qui plus est vécu entre frangins. Une bien belle virée. Citons en vrac :
> les paysages, partout, tout le temps. Si variés au cours de cette boucle, si harmonieux,
> l’ascension (et la descente) du Mont Mézenc, sur le vélo (ou presque), un grand moment,
> quelques bonnes bouffes improvisées au camping (notamment pour l’anniversaire de Denis) ou de petits restos sympathiques et régénérateurs.
> hébergements : l’alternance entre camping sous tente et cabanes et autres divines surprises. Cf. § hébergements.
> des paysages de rêve, souvent, longtemps, comme en immersion,
> une baignade dans l’Allier,
> la finale du Top14 de rugby vécue dans l’ambiance ébouriffante, saugrenue et sympathique d’une guinguette au bord de l’Allier. Finale, et cela ne gâte rien, remportée sur le fil par le Stade Toulousain après un essai bu bout du monde de Romain NTamack !
> et puis encore moultes souvenirs ineffables … qu’il faut avoir vécu pour les apprécier et qui nous appartiennent.

Autres points

Ce sont les mêmes, juste avec un an de plus … mais dans une forme irréprochable !
(en fait non, au départ au moins, moins bien que sur la Route66, moins d’entraînement, plus de fatigue préalable, mais si l’appétit viens en mangeant, le pédalage vient en pédalant).

Logistique – Les vélos & le Portage : cf. GTRoute66.

Ce sont les mêmes vélos … juste avec un an de plus, mais dans un état irréprochable !
Idem pour le portage, reconduction des moyens de portage et des bagages, un effort tout de même sur le poids embarqué : pour ma part, une seule tenue de vélo, moins de change, etc. En tout 2 kg de moins.

Le portage en bref …

Entre 16 et 18 kg lors des étapes, selon l’eau et la nourriture emportées, cf. ci-dessous la rubrique ALIMENTATION.
C’est beaucoup pour pédaler, c’est 2 à 3 pignons de différence pour une même pente gravie avec ou sans portage (sans parler de la fatigue cumulée supplémentaire, en tenir compte dans la conception des étapes).

-> Un choix cohérent d’affaires emportées pour un grand périple en autonomie, quelques luxes en trop.
-> Du poids éliminé / GTRoute66 (jusqu’à 2 kg).
-> Un choix de supports très toujours satisfaisant, y compris sur les terrains compliqués de cette rando.

La préparation

Préparation des vélos et entraînement

Cf. le récit du périple de la GTRoute66.


La préparation en bref …

Aucun problème mécanique, lubrification de la transmission fréquente avec de la cire.
Une crevaison (vive les pneus tubeless !) avec un gros trou dans le pneu, montage d’une chambre à air qui a tenue tout le reste du voyage.
Départ avec des plaquettes neuves qui ont fait tout le périple.

Au niveau musculaire, cela a été de mieux en mieux, pas de problème articulaire ou autre : l’avantage de rester dans son cadre de compétence au niveau distance/dénivelé. Cela ne veut pas dire que tout fut facile, arriver à l’étape fut parfois (souvent ?) une bénédiction, néanmoins aucune étape n’a laissé de trace désagréable pour le lendemain et nous sommes toujours repartis le cœur (si ce n’est le corps) léger.

En pratique

Transport

Pour une solution écolo … mais pas vraiment

Pour ALLER à Langogne (Lozère) et revenir : la voiture. Oui, je sais, on peut faire mieux. Mais en covoiturage, tout de même.

Le bouclage du périple a été effectué en TER (Pont d’Alleyras > Langogne), superbe tronçon au bord de l’Allier.

Hébergements

Camping « en dur » (5)

En camping mais pas sous tente (5 nuits), généralement très confortables en bungalows, cabane ou tente avec lit.
Une innovation sur ce périple, ces hébergements confortables et bienvenus lorsque la météo était incertaine ont permis une meilleure récupération et une facilité de logistique, particulièrement appréciable pour la caravane du camping de St-Didier-en-Velay avec la très longue et tumultueuse étape du Grand Felletin.

Mention spéciale pour le camping du Pont d’Alleyras, pour le confort de la petite cabane et la gentillesse des gérants. Cette spéciale dédicace s’étend au Bistrot de la Gare, toujours à Pont d’Alleyras, pour l’ensemble de leur œuvre !

Un des coups de cœur de la GTMC ne nous a pas déçu lors de « la revoyure », le gîte d’étape à Le Giraldès est décidemment un lieu à part et attachant !

Camping « en tente » (7)

En camping mais sous tente (7 nuits), généralement très confortables (sauf la tente !) et paisibles, sauf à Langeac où les « jeunes du village » n’ont pas trouvé d’autre terrain de jeu nocturne.

Mention spéciale pour le camping de Champagnac-le-Vieux pour son barbecue « sous les étoiles ».

En gîte d’étape, auberge et autres (4)

Le Giraldès : toujours un must, nous avions conçu l’itinéraire spécialement pour avoir la joie d’y revenir. Merci à Marie pour son accueil !

Auberge des Myrtilles (St-Bonnet-le-Froid) : auberge vraiment très confortable, un peu luxe et ayant eu la très bonne idée de garder le chauffage, ce qui nous a permis de sécher après une étape éprouvante. Bel accueil en dépit de notre arrivée dans un état lamentable : couverts de boue et ruisselants.

Gîte communal de St-Julien Chapteuil : sobre mais nous avions une chambre et la salle à manger rien que pour nous.

Gîte d’étape Les Estables – LE CHALET D’AMBRE : très bel accueil, bon repas sympathique en longue tablée.

Note : pour tous ces hébergements, la sécurité des vélos était assurée.

Alimentation

En itinérance

Beaucoup de solutions de ravitaillement tout au long du trajet.
L’itinéraire a permis, sauf exceptions, de nous approvisionner en évitant de porter plus d’un jour de nourriture, généralement le matin portage pour le midi (une salade, mention spéciale aux magasins Lidl qui proposent des produits de bonne qualité et variés) et souvent en fin d’étape portage pour le soir, le petit dej’ et le midi suivant. Gain de poids important avec cette stratégie.
Quelques petites galères, mais aucune panne sèche (comme nous l’avions vécu sur la GTMC). Nous avions toujours deux bols de pattes cuisinées déshydratées (c’est moyen bon, ok, mais c’est très léger et cela demande juste un peu d’eau chaude) au cas échéant, mais nous les avons rapporté à la maison !

Nous avons emporté des barres de céréales (salées, cacahuètes par ex.). Il y a surement moyen de faire encore mieux bien que nous ayons optimisé depuis la GTRoute66.

A midi repas léger, typiquement salade chips (pour le sel) tomate, du pain.
Au cours de la journée une ou deux barres et un reste de quelque chose, fractionner la bouffe fut physiologiquement efficace.
Le soir repas plus roboratif, cuisiné sur notre mini réchaud et dans notre mini-casserole, ce qui interdit les pâtes (autres que déshydratées) qui demandent un trop grand volume d’eau. Plusieurs restos ou buvettes de camping.

L’eau !

Nous avions un CamelBack de 2 litres ainsi qu’un bidon de cadre de 850 ml.
Bien entendu nous remplissions plus ou moins ces contenants selon les conditions climatiques et le profil de l’étape.
Très peu de possibilités d’approvisionnement en cours de route, les petites fontaines d’eau potable appartiennent souvent maintenant au passé. Ce fut parfois un peu juste, les performances en souffrent immédiatement, heureusement pas de fortes chaleurs sur le périple.

A pleine charge cela fait tout de même presque 3 kilos, qui s’ajoutent aux bagages (avec la nourriture) …
L’eau est donc une vraie question d’intendance, d’autant qu’il ne faut pas se louper. On peut toujours s’arrêter pour demander un ravito aux autochtones, nous n’avons pas eu à le faire.
Nous achetions régulièrement des bouteilles d’eau minérale lorsque nous faisions les courses, histoire de recharger l’organisme et de varier les plaisirs (eau pétillante).

Quelques bistrots tout de même, mais relativement peu dans la journée, le plus souvent une fois arrivés à l’étape.

Orientation

GPS et cartographie

Nous avions un GPS Garmin 850, utilisé en mode suivi de trace il tient 8h environ, pour les étapes plus longues j’avais une petite batterie externe USB. En mode sans suivi mais avec la trace prévue juste affichée, ce GPS tient 2 jours, mais c’est moins pratique. Denis avait une montre Garmin dernier cri (ou presque), très pratique pour le suivi des traces.

Nous avions recours au smartphone-application-carto pour plusieurs choses :
1) contrôler la position lors des séances de « jardinage », une vue plus large de la carte et surtout une cartographique IGN-style étant soit nécessaire, soit confortable.
2) improviser les nombreuses variantes pour éviter ou se sortir des pièges tendus par la trace prévue. Par exemple dégoter une petite route bien pentue en remplacement d’un tronçon de GR infaisable …
A noter : la facilité de transfert vers la montre GPS de Denis des itinéraires modifiés, salvateur !
3) aider à la logistique pour trouver des alimentations, des campings, etc.

–> application Outdooractive pour le suivi du positionnement sur un fond IGN.
–> l’inévitable GoogleMaps (ou Qwant-Maps) pour le reste.

Jardinage etc.

Le terme JARDINAGE signifie ici la recherche plus ou moins désespérée et/ou infructueuse de l’itinéraire. Et oui, même à l’époque des GPS et autres merveilles du positionnement satellitaire, il n’est pas toujours évident de garder le cap ! Parfois du fait du pilotage qui demande une certaine concentration, d’autre fois du fait des variantes improvisées et nécessaires, d’autre fois encore tout simplement parce que le sentier prévu … est absent ou inutilisable.

Globalement l’orientation s’est très bien passée (merci le GPS), que nous suivions ou pas l’itinéraire prévu. Occasionne tout de même de nombreux arrêt … et quelques détours et demi-tours, peu nombreux mais dont on se souvient bien lorsqu’il s’agit de montées à 20% !
A noter que la trace réelle restituée sur ce site est le plus souvent expurgée de ces errances.

Logistique

Equipements

Se reporter à l’article dédié au sujet.

Globalement le bilan est très satisfaisant, au niveau Camping tout était bien (mention spéciale au confort acoustique procuré par le drap coton enrobant le matelas gonflable, crissant – et crispant – par nature), le réchaud avec sa casserole de petite taille suffisait (sauf pour les pâtes).

Les petits sacs à mettre dans les grands sacs peuvent faire sourire, mais il est très pratique de compartimenter les affaires pour un rangement efficace et rapidement reproductible. Les petits sacs en filet (légers) de Decathlon sont parfaits puisque les sur-sacs guidon et porte-bagage sont étanches.
A noter : en cas de forte pluie prolongée, cf. étape du Grand Felletin, le sac Ortlieb est « presque » étanche, les replis inévitables au portage guidon impliquent des petits défauts d’étanchéité, il est préférable de protéger votre duvet et autres affaires chaudes dans un sac plastique lui-même tassé dans le sac ortlieb.

Lessives

Lessives à la main du cuissard et/ou du maillot, généralement sec le lendemain.
Pas de vraies lessives cette fois-ci en dépit de la tenue unique de cycliste, les petits lavages lavabo furent suffisants avec les avantages de la laine Mérinos en cadeau bonus.

Dans l’analyse du poids embarqué, notez que les kilos superflus concernent souvent les changes, en particulier, et même pour 20 jours, emporter deux cuissards n’est pas vraiment indispensable. Les affaires « de ville » sont peu portées, allez-y mollo sur la garde-robe !

L’astuce du jour : se procurer ou emporter un peu de lessive, c’est vrai que le lavage en machine avec les restes du shampoing, c’est pas terrible et ça peut surprendre.

Et la pluie/froid ?

Probablement un des points occasionnant les choix les plus compliqués. Trop peu d’affaires et la galère est en vue, trop de précautions et le combo kilos/volumes embarqués s’envole.

Perso, cette fois-ci j’avais une veste de pluie (à capuche, indispensable) Vaude, étanche et ouvrable sous les bras. C’est bien. Un coupe-vent hyper léger (50g) très utile, sert à tout, petite pluie, petite fraicheur et grand vent, indispensable. Pantalon de pluie, pas respirant, encombrant pour pédaler car pas ajusté, c’est nul. Oubliez aussi la cape de pluie, utile en vélo de rando mais en VTT, non.

Pour le froid, l’arme fatale est la doudoune légère, même en juin c’est utile et ça remplace tout un tas de polaires et autres pull-over, avec un maillot technique mérinos manche longue c’est idéal. Sur le vélo un maillot manche longue suffit, on peut se passer d’une veste VTT, surtout avec le coupe-vent magique.

Pour la sueur, qu’il fasse froid ou chaud on sue à VTT, un maillot mérinos est vraiment le top, confortable, non puant même gorgé de transpiration, lavable et séchable rapidement. Indispensable.

Et les fesses ?

Last but not least …

Après les galères de la GTMC et les souffrances de la GTJura, j’ai reconduit la solution GTRoute66 : un cuissard ASSOS, cher pas le moins cher mais la marque Suisse ne vous décevra pas. Zéro problème en 17 étapes.

Lire Les étapes de la GTHLA


Image en entête : notre VTT au sommet du Mont Mézenc.