GTHLA Jour 2

Le 14 juin, Le Giraldès jusqu’au Camping de Grandrieu

Où, à nouveau, nous allons retourner sur nos pas (cf. Route66).

Départ du Giraldès

Levé pour un départ à 9h30.
Au petit déjeuner, nouvelle discussion avec l’ingénieur qui déclare notamment « les bananes radioactives ». On comprendra que cela réjouit (ou pas !) Denis. Ce gars est sympathique mais légèrement naïf, ou ravi de la crèche, c’est selon.
Marie du Giraldès a passée la nuit aux urgences ! Hier soir elle a vraiment pris sur elle pour assurer le service, et nous, pôvres bougres autocentrés sur nos selles, n’y avons vu que du feu. Elle raconte un peu ses problèmes, il semblerait que son médecin traitant ne soit pas au top …

Beau temps, c’est réconfortant, les affaires ont séchées dans la cheminée (les chaussures) ou sur le sèche serviette (tout le reste). C’est chouette d’attaquer la journée dans de bonnes conditions.

20230614_093353_STD36 — Départ du Giraldès – Jour 02

IMG_20230614_095036_STD36 — Le plateau du Giraldès sous le soleil retrouvé

Direction Grandrieu

Poussage dans la montée juste après le gîte, celle que nous avons descendu hier sous la pluie battante. Je ne tiens pas a me faire un claquage, Denis monte sur le vélo, c’est beau la jeunesse !
Nous reprenons la GTMC à l’envers d’il y a 3 ans, les paysages sont magnifiques, il me semble me rappeler de tout, cette montée, ces rigoles, cette piste …
Hier Denis avait perdu une de ses tongs, il était un peu tristounet, cela faisait longtemps que ces tongs et lui faisaient le chemin ensemble. Et là, au milieu du chemin ? LA TONG ! Avec le sandow autour, ne JAMAIS utiliser de sandow ! Vive les sangles.

Après la première montée teigneuse du Giraldès

Bon, pour le champagne, ce sera pour plus tard. En attendant nous nous régalons sur ce tronçon de la GTMC, quelques grosses montées sur le vélo (ou pas) et nous retrouvons le monotrace caustique qui m’avait éreinté nerveusement il y a 3 ans, la proximité immédiate des barbelés couplée à quelques ornières et pierres enchâssées expliquant cela.
Dans ce sens un peu descendant, c’est pas la même limonade, un régal ?

Nous n’avons pas grand chose à manger : les œufs des poules de Bruno, un morceau de comté, un micro bout de pain, une compote. Une micro sieste pour digérer tout cela et nous reprenons la trace, beaucoup de pistes roulantes avec des paysages de fou, des flaques, parfois profondes. Avec le ravinement intensif de ces derniers jours, ces pistes impliquent tout de même un certain pilotage, ça rompt la monotonie.

Arrivée à Grandrieu dans l’après midi, nous faisons des courses dans la même boulangerie que l’année dernière (Route66), la dame nous annonce partir à la retraite, la boulangerie n’est pas reprise. Aïe, où ira-t-on l’année prochaine ? Elle nous indique une petite épicerie où nous faisons les courses pour ce soir et demain midi.
Visite de la petite église de Grandrieu, c’est chouette d’avoir un peu de temps hors du guidon.

Le camping du Moulin

L’année dernière nous avions bêtement pris la route pour arriver au camping, tout ce dénivelé négatif parcouru sur le bitume, quelle tristesse. Comme nous avons cette fois-ci du temps, nous suivons la trace qui fait le grand détour vers Chams (et un petit poussage), puis c’est la descente vertigineuse (et surtout au revêtement complètement « destroye ») directe vers le camping.
L’année dernière, dans l’autre sens, nous avions jeté l’éponge et emprunté la route vers Chams, au vue de ce champ de patates qu’est la piste, nous nous congratulons à posteriori de notre choix passé.

C'est raide et défoncé - la piste infernale qui descend vers le camping depuis Chams

Arrivée au camping, que nous connaissons évidemment (avez-vous remarqué que nous aimons bien revenir sur les lieux de nos soirées passées ?) nous nous offrons un petit luxe et demandons à louer un bungalow. Ok pour une nuit à condition d’utiliser les sanitaires communs, restriction acceptée avec enthousiasme (d’autant qu’ils sont nickels !), et nous voilà installés au grands confort, c’est pas Grandrieu c’est Grand Versailles !
Moralité bis : quand c’était bien … c’est encore mieux.

Douche, bière de récup, belle soirée et hop au dodo.