GTHLA Jour 3

Le 15 juin, du Camping de Grandrieu au Pont d’Alleyras (Allier)

Où l’on apprend que si rallier l’Allier fut un plaisir, les gorges du dit Allier ne furent pas nos alliées.

Rejoindre l’Allier

Départ à 9h15.
Qu’il est simple, pratique et confortable de se préparer dans notre palais en bois ! Le retour à la solution « tente » ne sera pas simple …

Départ Jour 3 depuis le camping du Moulin à Grandrieu.

Première montée sur une belle piste forestière suivie par une descente pentue et technique sur Laval-Atger. C’est raide mais sympa à rouler, même avec les vélos chargés, il faut tout de même faire un peu gaffe de ne pas se faire embarquer par la gravité !

Deuxième montée d’abord sur une petite route puis une piste vers Montauroux pour rejoindre le plateau vers Condres et son château. Après le Rocher des Chèvres, c’est la descente sur Chapeauroux, encore bien technique et pentue, très raviné et caillouteux le sentier exige concentration et prudence.

Le plateau de Condres entre Laval-Atger et Chapeauroux.

Au revoir la Margeride et bonjour la Haute-Loire (mais dans les gorges de l'Allier).

Troisième (forte) montée de la journée depuis Chapeauroux, d’abord sur route (d’où nous admirons le célèbre viaduc du chemin de fer en arc de cercle) puis sur piste forestière qui devient étroite et défoncée : poussage-tirage usant. Et encore, nous ne sommes pas passés par le GR ! Peut-être sommes nous sur une variante d’itinéraire … non maitrisée.

Après cette épreuve, nous poursuivons vers St-Christophe-d’Allier où nous trouvons une agréable table pour pique-niquer.
Nous repartons peut-être trop tôt par rapport à notre digestion car chaque (petite) montée un peu raide nous met à plat. Destroy ! ces montées sont très exigeantes, nous attendons impatiemment la descente finale sur l’Allier, mais elle se fait attendre et ces pentes qui pourraient – devraient ? – être tout de même roulables, ne le sont pas pour nous, c’est la poisse.

Mais voici la descente, enfin. Petit problème, elle est très raide ET très abimée par d’énormes ornières de ravinement, les pluies ont tout cassé et drainé une foule de cailloux. Nous descendons comme nous pouvons, plutôt sur le vélo, c’est pas si mal.
Nous arrivons à Vabres, en un seul morceau, enfin un morceau chacun, c’est pas si mal.
Nous longeons l’Allier par la D331 et arrivés à Pont-d’Alleyras, nous nous précipitons directement au bistrot de la gare : Coca et Chouffe pour moi, Coca et Orangina pour Denis. Fait soif. Nous discutons avec le gérant, qui est très sympa (nous aurons une grande discussion lors de notre retour à la fin du périple) et nous confirme que les pistes et sentiers du versant Vabres ne sont plus du tout entretenues (sauf par quelques passages de moto-cross) et le plus souvent peu roulables. Nous témoignons de notre fierté d’être descendus (le plus souvent) SUR le vélo.

Soif au bistrot de la gare du Pont-d'Alleyras.

Le camping « au fil de l’eau »

Le camping est au bord de l’Allier et dispose d’une baignade. La gérante est très sympas, nous discutons un bon moment, notamment de nos amis de Saint-Flour.
Les petits chalets sont un peu chers (; mais nous sommes cuits et un peu de confort ne fera pas de mal, nous réglons l’addition astronomique (18€40, à deux !!!). Nous profitons d’une nouvelle halte grand confort, cela change agréablement des campings inexistants de la Route 66. Nous ne profitons pas de la baignade, mais on s’offre un bon moment de délassement avant de retourner à la gare pour faire des courses. Ce soir ce sera Côtes du Rhône pour l’anniversaire de notre maman, nos pensées vont vers elle, tout là-haut dans les cieux ou l’éther éternel …

Au niveau VTT, tout a changé aujourd’hui : des pentes fortes (dans les deux sens), des descentes techniques et engagées, des panoramas fantastiques, des petits sentiers … c’est beau la France !

Douche, diner, belle soirée et hop au dodo.