GTHLA Jour 6

Le 18 juin, De Villeneuve-d’Allier au camping de Champagnac-le-Vieux via Brioude

Où l’on apprécie de quitter la GTHL et de gambader fièrement en mode décontracte, le plaisir des étapes et de l’itinérance dépassant ici et maintenant la performance pure et dure.

Echappée belle

Départ à 9h pour un levé à 7h. Nous prenons la pluie juste au moment de plier bagages, tout est humide, le cuissard, les chaussettes, …
Comme prévu hier, nous ne suivons pas la trace GTHL et empruntons la D16, la route est agréable avec très peu de voitures qui roulent de l’autre coté de L’allier. Peu de D+, nous longeons l’Allier et traversons des villages sympathiques. Une vrai tronçon de récup !

Départ Jour 6 depuis le camping de Villeneuve-d'Allier et sa buvette festive.

L’arrivée par le vieux pont sur Vieille-Brioude est charmante.
Arrêt à la boulangerie après avoir traversé l’Allier « rivière à saumons ».
Autre curiosité un peu plus loin : le pressoir-à-grand-pont, témoignage du passé vinicole et viticole de la région. Ce pressoir fut transmis par donation en 1876. Construit en bois de chêne, il pèse environ sept tonnes. Le levier, long de plus de six mètres, possède à une extrémité un passage pour la vis. Cette pièce de 25 cm de diamètre permettait, en s’enroulant dans l’écrou d’obtenir une pression considérable pour écraser le raisin. Ce pressoir nécessitait plusieurs hommes pour le manœuvrer.

A Brioude (le-jeune), hier c’était la fête de pompiers, nous prenons le temps d’un tour de ville et nous arrêtons dans une boulangerie artisanale où nous achetons un tas de trucs dont un pâté de viande en croute pour ce soir. Halte au café avec nos croissants, c’est la belle vie.

Ensuite nous quittons Brioude et par ma trace retrouvée nous quittons également la vallée de l’Allier, qui aura ravi nos pupilles et détruit nos mollets.
Nous attaquons la rude montée vers Lamothe, nous atteignons le haut du village par une volée de marches, les bâtiments sont imposants.
Ensuite une longue montée vers notre étape du jour, en partie sur route puis sur pistes, de forts pourcentages, des arrêts de repos mais pas de poussage excepté un tronçon à 18%.
Pique-nique vers 13h au bord de la piste, pizza, où sont passés les légumes ?

Sybarite m’était compté …

Les derniers 150 de D+ s’effectuent sur une route bien pentue. Arrivée à 14h30 après un tour du lac (plan d’eau de baignade … avec des baigneurs). Comme il fait chaud, on se promet un plongeon lorsque le campement sera monté.

Camping de Champagnac-le-Vieux très agréable, bien que un peu chérot, comme d’habitude on paye le branchement électrique alors que nous n’avons que deux GPS à charger …
Nous avons du temps, c’est un luxe incroyable. Nous faisons sécher nos affaires humides des suites de la petite pluie du matin, puis direction la grande buvette pour un Perrier/Coca, nous prenons notre temps, il est 17h, ce rythme nous va bien mais la température baissant, nous finissons par rater le créneaux de baignade, tant pis, tant bien.

J’étudie un aménagement de l’étape de demain, ce sera désormais la routine ayant été échaudés par la trace GTHL très difficile et peu roulante.
Nous prenons le soleil, puis l’ombre sur les chaises longues, puis le soleil, … et attaquons un cocktail pour l’apéro. Sybarites vous dis-je ! Et ce n’est pas fini.

La soirée sera mémorable, à l’image de cette journée de plaisir.
Un barbecue nous tend la grille, nous faisons un beau feu et faisons réchauffer le pâté en croute. Ca marche très bien, c’est succulent, où sont passés les légumes ?
Le neveu Eric nous envoie chaque jour la musique marqueur de l’étape, nous l’écoutons en approvisionnant le feu et en prolongeant la soirée de rêve : ce soir ce sera « smoke on the water », du coup on smoke grave et pour la water ce sera pour plus tard …

Dodo, mauvaise nuit achée par la pluie sur la tente, le bruit fait penser au déluge, nous verrons demain matin que plus de bruit que de mal, tout est mouillé (sauf nous) tout de même au petit matin.