GTHLA Jour 8

Le 19 juin, De Craponne-sur-Arzon à Bas-en-Basset.

Où l’on se dirige vers la Haute-Loire et c’est pas la joie aux villages.

En route pour Tiranges

Départ à 9h08 pour un levé à 7h classique. Cette nuit, devinez quoi ? Mal au crâne et Doliprane, tiens, comme c’est bizarre … Sinon ce fut une bonne nuit avec quelques gouttes mais rien de méchant.
A noter, depuis l’expérience (réussie) des blinis d’hier, à partir de dorénavant c’est pain grillé le matin !

Départ Jour 8 depuis le camping de Craponne, les petits yeux c'est bonus.

Première montée et premier poussage : cailloux en pagaille, pente raide, ornières et végétation foisonnante, le combo gagnant de la trace Haute-Loire.

A Espinassolles, premier raccourcis mais une erreur de navigation nous envoie dans un champ peu roulant (à pied pour être honnête, dans l’espoir que de gros bestiaux ne viennent pas de voir de trop près ces zouaves à vélo) suivi d’une forte montée, pas vraiment le raccourcis efficace.

Un peu plus loin, une crevaison lente puis rapide force un arrêt technique. Nous peinons à trouver le trou, aucun liquide anti-crevaison ne s’échappe : « dis donc Denis, as-tu mis du liquide ? ». Pas de liquide du coup on tente une mèche mais le trou est trop petit, pour finir c’est la bonne vieille chambre à air. C’est la seule que nous ayons.
Au départ de la rando, j’avais dit à Denis qu’une seule suffirait puisque nous n’avions jamais crevé sur la GTR66. Cela supposait un liquide préventif opérationnel !
L’opération nous aura couté 45mn, pas vraiment un timing de stand de F1, ça tombe bien, on n’aime pas la F1.

On récupère la trace à Brandy-Bas et roulons jusqu’à Tiranges en restant sur le vélo dans les montées, exploit. A Tiranges, nous discutons avec deux VTTistes en électrique qui trouvent que le tracé est bien trop dur, trop pentu, trop accidenté. Pareil pour nous. Ca les rassure et ça nous inquiète car ils roulent dans l’autre sens. Le pire est devant nous ?
Ils ont fait le début de la GTMC (depuis Avallon), ils ont trouvé que la partie vers Moulin n’est pas terrible, que le Morvan c’est mieux mais tout de même moins bien que la Margeride. Ok, c’est noté pour un prochain périple. C’es vrai que nous avions envie de compléter la GTMC du sud par celle du nord, qui vivra verra.

Descente vers La Loire

Les VTTistes nous ayant vraiment déconseillé de suivre la trace par le Pont-du-Diable, nous improvisons un raccourcis cette fois-ci plus efficace. Nous retrouvons la trace pour effectuer la grande descente de 400 m D- jusqu’à la Loire, autre « rivière à saumon ».
Une bosse bien teigneuse et l’on arrive à Bas en Basset, village encore un peu plus triste que Craponne. Maisons au crépis lugubre, personne, mortel. Où sont passés nos beaux villages de l’Allier ?

Le camping est une vraie petite ville où vivent des gens à l’année, les parcelles sont chargées de toits plus ou moins bricolés, de cabanons, de nains de jardins. Nous nous sentons un peu comme des martiens et les résidents nous regardent d’ailleurs comme des OVNI ou plutôt comme des Objets Roulants Non Identifiés. Au fond du camping il y a tout de même quelques emplacements libres, on s’installe. Douche puis direction la buvette, sympa pour finir dans cette drôle d’atmosphère de fin de règne, mais aucune hostilité et nous profitons d’une bon gros tartare façon boucher.

Le gars à coté de la tente joue de la guitare, mais il s’arrête à 22h. Nous dormons assez mal, chaud puis froid. Un monstre orage se rapproche, éclairs, tonnerre, nous n’es menons pas large dans notre frêle esquif de toile, d’autant que Denis venait de lire sur le fil d’info que 23 vaches avaient été foudroyées non loin de là.
Le gros de l’orage passe au large, quelques éclairs, un peu de pluie, rien de méchant mais le sommeil est perturbé, tant pis.