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La GT-2024

Le récit de la Grande Traversée 2024 – La Boucle des Hauts Plateaux
Récit de notre voyage à vélo de montagne en Juin 2024.

La perfection est atteinte, ayant bouclé la boucle, si partant contents on arrive heureux (disait Saint Glinglin)

Lorsqu’il devient vraiment vain d’ajouter des kilomètres aux kilomètres parce qu’on est tout à fait arrivé d’où on est parti …
en apparence, alors que l’on arrive là d’où on aurait aimé partir ! (où quelques chose d’approchant … n’est-ce pas ?)

La Grande Traversée 2024 en itinérance à VTT
La boucle des Hauts Plateaux

Causse toujours, où comment deux frangins à bicyclette partirent et revinrent
au Causse sur la selle
en 600 km
pour 13 000 m de dénivelé.

Le parcours prévu

La genèse du parcours
et le tracé prévu,
selon une nécessité impérative nietzschéenne.

Le périple réalisé

L’organisation et le déroulement du voyage à vélo, le tracé effectivement parcouru.

Le journal des étapes

Le journal du déroulement de chaque étape avec sa galerie photo.

La carte du parcours

Le tracé de la Grande Traversée Boucle-2024 tel que prévu initialement.

Création de la trace

Résumé des idées directrices pour la préparation du parcours :

  • Durée prévue : environ 2 semaines.
  • Distance moyenne journalière entre 35 et 50 km pour 800 à 1000 m D+.
  • Tenir compte du chargement pour la difficulté et la durée des étapes.
  • Ravitaillements et camping (ou gîtes) pour les étapes.
  • De vraies traces VTT (des monotraces, de belles descentes).
  • Des paysages et des points remarquables.
  • Effectuer une boucle SANS VOITURE !

14 jours, 600km 13000m D+ : du plaisir à tous les étages ! … pour changer un peu de la GTHLA 2023.

La genèse du parcours

La genèse du parcours tient à deux choses : en premier lieu tracer un itinéraire sans voiture, et si possible une boucle ; en complément, parcourir quelques régions qui nous plaisent, soit déjà parcourues (le retour au Mont-Mouchet par ex.) soit des découvertes et en particulier le plateau de l’Aubrac.

Une autre motivation était d’imaginer un tracé sinon roulant, du moins beaucoup plus carrossable que le Tour Allier-Haute-Loire effectué l’année dernière qui, s’il fut magnifique du point de vue des paysages, nous avait laissé un sentiment légèrement pénible et frustrant du point de vue du pur VTT.
Partir et arriver à vélo : voilà qui était motivant, aller chercher les traces en Lozère, Margeride, Aubrac etc., voilà qui imposait, pour un périple de deux semaines (seulement …), d’emprunter le (magnifique) train Cévenole. Le schéma était tout trouvé, ne restait plus qu’à chercher les chemins et sentiers !

L’application OutdoorActive propose un Planificateur d’itinéraire assez performant,
qui permet de choisir un type d’activité (ex. rando pédestre, VTT, vélo de route, etc.) et de construire une trace à partir de saisie de points de passage (ou d’une trace GPS), l’application propose alors un tracé en sélectionnant les chemins, routes, sentiers, …, les plus adaptés à la pratique sélectionnée. Attention, selon la qualité des informations disponibles pour les sentiers et pistes, l’adaptation aux contraintes du VTT, qui plus est en itinérance et donc chargé, est plus ou moins bonne et il faut garder un œil critique sur la trace proposée et ne pas hésiter à adopter des variantes moins excitantes ou élégantes, faute de quoi on se jetterait dans la gueule du loup des vététistes : portage-poussage.

Construire la trace

Le reste est une histoire de travail et de savoir-faire, d’outil adapté aussi (Cf. ci-dessus l’application OutdoorActive), pour constituer une trace au plus près de nos envies : du vrai VTT avec des monotraces, des paysages, des étapes sympathiques, des distances et dénivelés « raisonnables », des points de ravitaillement, etc. etc.

Et ce n’est pas pour me vanter, mais cette édition 2024 fut une de mes plus belle réussite en tant que traceur : la boucle attendue, les régions visées et en particulier l’Aubrac, les paysages et l’équilibre des efforts, la « roulabilité » ! Bien entendu tout ne fut pas parfait, et faute d’attention ou de concentration lors de l’élaboration du tracé je suis tombé sur quelques pièges d’itinéraire. Par exemple la montée sur le Causse depuis La Canourgue, prévue directement … par la falaise ! L’expérience aidant, le soir à l’étape le plus souvent, nous avons pu modifier la trace prévue, au risque de passer à coté de quelques spots de VTT d’anthologie, mais au bénéfice de pouvoir rester sereinement sur le vélo, ce qui ne veut pas dire confortablement du point de vue de l’effort !

Le parcours tel que prévu initialement.

La carte interactive

Cliquez sur la carte pour ouvrir la carte UMAP.

Quelques repères …

  • Départ du Causse (vallée de l’Hérault), un prologue vers Alès pour prendre le TER Cévenole, un saut en train vers Langeac (Allier), une traversée de la Margeride avec l’ascension du Mont-Mouchet, une diagonale vers le pied de l’Aubrac, une boucle sans bagages en Aubrac, une descente vertigineuse vers le sud et une remontée sur le plateau du Larzac, une fin de périple dans les Cévennes pour un retour au Causse avec l’ascension du Mont St-Baudille.

Ci-dessus le profil d’altitude du parcours tel que prévu initialement.

Les 600 km proposent
14 000 m de montée
pour 14 360 m de descente,
boucle (avec train) depuis le nord de Montpellier.

Attention : en projection cartographique, les dénivelés sont singulièrement différents.
Cf. la page « et le GPS ? » pour la discussion autour du calcul/mesure des altitudes.


Le Portfolio …

En complément des albums proposés pour chaque étape, consultez la sélection de photos du périple.


Lire la suite : LE PERIPLE de la GT2024


Image en entête : l’arrivée, par un temps plus que maussade, sur le plateau de l’Aubrac.