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Les points forts de la rando, des conseils, des infos, des préceptes, …
Qui veut bien voyager … emprunte la trace GT Boucle des Hauts Plateaux !
Un ravissement de bout en bout, des moments forts, peu de galères, du beau VTT (souvent), des étapes sympas et la satisfaction de partir et d’arriver à vélo.
La Route66 fut une vraie aventure avec ses trois semaines de vélo, la diagonale des fadas, les Pyrénées en saute-mouton et, apothéose, le champagne sablé sur la plage (!) de St-Jean-de-Luz. La GTMC fut également un grand souvenir, parce que c’était la première, et parce que la GTMC est un peu emblématique du voyage à VTT. Celle-ci, édition 2024, fut également un grand moment, et c’est ce que nous allons voir dans les chapitres qui suivent.
Une boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, en autonomie :
-> Un prologue en remontant l’Hérault vers Alès (avec beaucoup de route, certes, mais quelques belles traces), une étape et demi.
-> Une remontée vers le Haut Allier en TER (magnifique Cévenole) pour une arrivée à Langeac.
-> Un tour en Margeride et un premier Crux (un ravissement comme toujours sur cette terre de VTT), deux étapes.
-> Une diagonale ouest vers les Hauts Plateaux (en partie sur une variante de la GTMC), une étape.
-> Une flânerie traversante en Aubrac avec, luxe suprême, une boucle sans bagages, trois étapes.
-> Une traversée vers puis sur Le Larzac (changements d’ambiances et découvertes), quatre étapes.
-> La boucle refermée via les Cévennes et un second Crux, deux étapes !
C’est un peu moins que prévu en dénivelé, en tenant compte de la demi-étape du second jour pour prendre le TER, cela fait environ 50km et 1000m de dénivelé par jour. C’est correct pour du VTT en chargé en autonomie, pour nous en tout cas, et cela nous a laissé très souvent d’appréciables temps de farniente les après-midi.
Cela reste constitue une belle virée, le total parcouru est proportionnellement moindre au ratio de la GTMC (480km – 12000m pour 9 jours), mais c’était suffisant, et de toute façon ce n’est pas un concours : l’important était notamment de boucler la boucle.
Certaines étapes ont été aménagées (dès la première en fait !) et quelques raccourcis (recherchés ou imposés) ont été trouvés. En revanche, et c’est le plus important, ce fût encore une fois de plus un vrai grand plaisir, sans parler des paysages fabuleux, avec une mention spéciale aux épisodes en Aubrac.
Cette année nous avons évité les grosses galères vécues l’année dernière dans le Haut Allier. D’ailleurs, « l’exfiltration » depuis Langeac a confirmée l’âpreté des traces dans cette région. La recherche d’étapes roulantes ET intéressantes faisait vraiment partie du cahier des charges de cette édition, ce fut une belle réussite.
Probablement sommes nous passés à coté de belles traces en cherchant à éviter ces galères, certaines étapes auraient pu, sans dommages, être plus longues et/ou plus exigeantes. Tout est perfectible ! Cher lecteur, à vous de jouer et de peaufiner l’itinéraire de vos rêves, selon votre philosophie de l’itinérance et selon vos envies et vos capacités.
En résumé, un très beau périple, une grande variété de terrains et d’ambiance, des étapes vraiment très sympathiques à vivre, une trace sans (trop) de prises de tête, sans parler des panoramas éblouissants.
Les tracas d’abord : en réalité vraiment peu de choses. Notons tout de même :
> La météo, d’abord maussade puis franchement fraiche et humide parfois avec des alternances de chaleurs et un retour pluvieux. Bon, c’est du VTT itinérant, il faut s’adapter !
> pilotage : une seule chute à nous deux, une bonne gamelle avec un soleil en montée dans une côte bien raidasse abordée avec un peu trop d’enthousiasme !
> mécanique : pas un pépin (et cela aurait pu être classé en « petit bonheur »).
> poussage : quelques-uns, histoire de confirmer que c’est du VTT. Cf. ci-dessous le grand bonheur du poussage !
> orientation : quelques « jardinages », erreurs d’attention ou vraies galères du fait de l’état (ou l’absence) des célèbres chemins noirs.
Les grands bonheurs : en réalité, c’est tout l’itinéraire qui en est un, et le concept même d’itinérance, qui plus est vécu entre frangins. Une bien belle virée. Citons en vrac :
> les paysages, partout, tout le temps. Si variés au cours de cette boucle, si harmonieux,
> le retour au Mont Mouchet, une belle ascension sous un ciel maussade,
> quelques bonnes bouffes au camping ou aux restaus. Spéciale dédicace au retour, à pied, lors de l’anniversaire de Denis,
> hébergements : l’alternance entre camping sous tente et gîtes d’étapes et autres divines surprises. Cf. § hébergements.
> des panoramas de rêve, souvent, longtemps, comme en immersion,
> l’Aubrac ! Les paysages, la gastronomie (mais pas les troupeaux),
> la finale du Top14 de rugby vécue plus simplement que l’année dernière mais avec un résultat magnifique.
> et puis encore moultes souvenirs ineffables … qu’il faut avoir vécu pour les apprécier et qui nous appartiennent.
Ce sont les mêmes, juste avec un an de plus … mais dans une forme irréprochable !
(en fait non, au départ au moins, moins bien que sur la Route66, moins d’entraînement, plus de fatigue préalable, mais si l’appétit viens en mangeant, le pédalage vient en pédalant).
Ce ne sont pas tout à fait les mêmes vélos … pour Denis c’est bien son Occam, pour moi ce fut l’expérience de l’assistance électrique avec mon Orbea Rise, cf. le chapitre dédié.
Pour le portage, reconduction des moyens de portage et des bagages, un effort tout de même sur le poids embarqué : une seule tenue de vélo, moins de change, etc. comme l’année dernière. Et pour ma part, pas de sac de cintre, trop peur des frottements sur les câbles dont celui de commande de l’assistance électrique. A la place j’ai repris le sac à dos de la GTMC, heureusement allégé par le poids embarqué sur le porte-bagage, que nous n’avions pas lors de la GTMS. Mais trop lourd tout de même pour être parfaitement à l’aise au niveau du fessier, en dépit du cuissard magique Assos.
Cf. le récit du périple de la GTRoute66.
Boucle domicile-domicile, avec l’aide du TER, une vraie satisfaction. Le TER cévenole, toujours la même splendeur, mais cette fois-ci, sans aucun confort de package des vélos, une seule rame dédiée pour deux emplacement vélo ! On frise le scandale, non, on y est en plein.
Cette année nous n’avons pas trouvé d’alternatives « en cabane ».
Mais il faut dire que nous avons d’abord recherché A NE PAS aller au camping !
En camping mais sous tente (5 nuits), généralement très confortables (sauf la tente !) et paisibles, même à Langeac où les « jeunes du village » ont probablement trouvé d’autre terrain de jeu nocturne. Camping « gratuit » et frustre au dessus d’Anduze, absence du gérant.
Mention spéciale pour le camping du Bord du Tarn à Mostuéjouls pour sa piscine jacuzzi et son resto agréable.
Un des coups de cœur de la GTMC ne nous a pas déçu lors de « la revoyure », le gîte d’étape à Paulhac-en-Margeride est décidemment un lieu à part et attachant !
Les gîtes communaux : deviennent un must, grand confort (chambres de 2) et modernes, tout cela pour un prix dérisoire. Souvent un effet des chemins de St-Jacques, Grandrieu et La Canourgue.
Auberge Bastide (Nasbinals) : hôtel agréable et restaurant d’anthologie au cœur de l’Aubrac. Végétariens s’abstenir !
Gîtes d’étape Larzac : agréable et solitaire à Montredon, magnifique et sympathique au Caylar.
Hôtel à Lunas : déco d’un autre âge, ambiance désert des tartares, mais une bénédiction sous la pluie battante. Et le resto (rien à voir avec l’hôtel) au bord de l’eau, le soleil retrouvé et la patronne amatrice de vins, future cliente de Denis ?
Note : pour tous ces hébergements, la sécurité des vélos était assurée.
Beaucoup de solutions de ravitaillement tout au long du trajet.
L’itinéraire a permis, sauf exceptions, de nous approvisionner en évitant de porter plus d’un jour de nourriture, généralement le matin portage pour le midi (une salade, mention spéciale aux magasins Lidl (mais pas cette fois-ci) qui proposent des produits de bonne qualité et variés) et souvent en fin d’étape portage pour le soir, le petit dej’ et le midi suivant. Gain de poids important avec cette stratégie.
Pas de galère et pas de bols de pattes cuisinées déshydratées de secours. Nous avons usé et abusé des restos de ville ou de camping.
Nous avons emporté des barres de céréales (Ovomaltine et barres salées, cacahuètes par ex.). Il y a surement moyen de faire encore mieux bien que nous ayons optimisé depuis la GTRoute66.
A midi repas léger, typiquement salade chips (pour le sel) tomate, du pain.
Au cours de la journée une ou deux barres et un reste de quelque chose, fractionner la bouffe fut physiologiquement efficace.
Le soir repas plus roboratif, presque jamais cuisiné sur notre mini réchaud et dans notre mini-casserole, plus souvent dans les gîtes communaux avec toute la vaisselle nécessaire. Le plus souvent restos ou buvettes de camping.
Nous avions un CamelBack de 2 litres ainsi qu’un bidon de cadre de 850 ml.
Bien entendu nous remplissions plus ou moins ces contenants selon les conditions climatiques et le profil de l’étape.
Très peu de possibilités d’approvisionnement en cours de route, les petites fontaines d’eau potable appartiennent souvent maintenant au passé. Ce fut toujours suffisant car pas de fortes chaleurs sur le périple, sauf lorsque le temps maussade incitait à prendre peu d’eau, ce qui est toujours une erreur (de jeunesse ?).
A pleine charge cela fait tout de même presque 3 kilos, qui s’ajoutent aux bagages (avec la nourriture) …
L’eau est donc une vraie question d’intendance, d’autant qu’il ne faut pas se louper. On peut toujours s’arrêter pour demander un ravito aux autochtones, nous n’avons pas eu à le faire.
Nous achetions régulièrement des bouteilles d’eau minérale lorsque nous faisions les courses, histoire de recharger l’organisme et de varier les plaisirs (eau pétillante). Nous avons emporté un petit bidon de pur jus de citron, l’enthésite des années passées nous ayant lassé.
Quelques bistrots tout de même, mais très peu dans la journée, le plus souvent une fois arrivés à l’étape.
Nous avions un GPS Garmin Edge Explore 2, utilisé en mode suivi de trace il tient une journée sans problèmes. En mode sans suivi mais avec la trace prévue juste affichée, ce GPS tient 2 jours, mais c’est moins pratique. Denis avait une montre Garmin dernier cri (ou presque), très pratique pour le suivi des traces.
Nous avions recours au smartphone-application-carto pour plusieurs choses :
1) contrôler la position lors des séances de « jardinage », une vue plus large de la carte et surtout une cartographique IGN-style étant soit nécessaire, soit confortable.
2) improviser ou anticiper les variantes pour éviter ou se sortir des quelques pièges tendus par la trace prévue. Par exemple dégoter une petite route bien pentue en remplacement d’un tronçon de GR infaisable qui monte dans la falaise …
A noter : la facilité de transfert vers la montre GPS de Denis des itinéraires modifiés, salvateur !
3) aider à la logistique pour trouver des alimentations, des campings, etc.
–> application Outdooractive pour le suivi du positionnement sur un fond IGN.
–> l’inévitable GoogleMaps (ou Qwant-Maps) pour le reste.
Le terme JARDINAGE signifie ici la recherche plus ou moins désespérée et/ou infructueuse de l’itinéraire. Et oui, même à l’époque des GPS et autres merveilles du positionnement satellitaire, il n’est pas toujours évident de garder le cap ! Parfois du fait du pilotage qui demande une certaine concentration, d’autre fois du fait des variantes improvisées et nécessaires, d’autre fois encore tout simplement parce que le sentier prévu … est absent ou inutilisable.
Globalement l’orientation s’est très bien passée (merci le GPS), que nous suivions ou pas l’itinéraire prévu. Occasionne tout de même de nombreux arrêt … et quelques détours et demi-tours, peu nombreux mais dont on se souvient bien lorsqu’il s’agit de montées à 20% !
A noter que la trace réelle ainsi que distance et dénivelés restitués sur ce site est le plus souvent expurgée de ces errances.
Se reporter à l’article dédié au sujet.
Globalement le bilan est très satisfaisant, au niveau Camping tout était bien (mention spéciale au confort acoustique procuré par le drap coton enrobant le matelas gonflable, crissant – et crispant – par nature), le réchaud avec sa casserole de petite taille suffisait (sauf pour les pâtes).
Les petits sacs à mettre dans les grands sacs peuvent faire sourire, mais il est très pratique de compartimenter les affaires pour un rangement efficace et rapidement reproductible. Les petits sacs en filet (légers) de Decathlon sont parfaits puisque les sur-sacs guidon et porte-bagage sont étanches.
A noter : en cas de forte pluie prolongée, cf. étape du Grand Felletin en 2023, le sac Ortlieb est « presque » étanche, les replis inévitables au portage guidon impliquent des petits défauts d’étanchéité, il est préférable de protéger votre duvet et autres affaires chaudes dans un sac plastique lui-même tassé dans le sac Ortlieb (et oui, un petit sac dans un grand sac !).
Lessives à la main du cuissard et/ou du maillot, généralement sec le lendemain.
Pas de vraies lessives cette fois-ci en dépit de la tenue unique de cycliste, les petits lavages lavabo furent suffisants avec les avantages de la laine Mérinos en cadeau bonus.
Dans l’analyse du poids embarqué, notez que les kilos superflus concernent souvent les changes, en particulier, et même pour 20 jours, emporter deux cuissards n’est pas vraiment indispensable. Les affaires « de ville » sont peu portées, allez-y mollo sur la garde-robe !
L’astuce du jour : se procurer ou emporter un peu de lessive, c’est vrai que le lavage en machine avec les restes du shampoing, c’est pas terrible et ça peut surprendre.
Probablement un des points occasionnant les choix les plus compliqués. Trop peu d’affaires et la galère est en vue, trop de précautions et le combo kilos/volumes embarqués s’envole.
Perso, comme depuis la GTRoute66, j’avais une veste de pluie (à capuche, indispensable) Vaude, étanche et ouvrable sous les bras. C’est bien. Un coupe-vent hyper léger (50g) très utile, sert à tout, petite pluie, petite fraicheur et grand vent, indispensable. Pantalon de pluie, pas respirant, encombrant pour pédaler car pas ajusté, c’est nul. Oubliez aussi la cape de pluie, utile en vélo de rando mais en VTT, non.
Pour le froid, l’arme fatale est la doudoune légère, même en juin c’est utile et ça remplace tout un tas de polaires et autres pull-over, avec un maillot technique mérinos manche longue c’est idéal. Sur le vélo un maillot manche longue suffit, on peut se passer d’une veste VTT, surtout avec le coupe-vent magique.
Pour la sueur, qu’il fasse froid ou chaud on sue à VTT, un maillot mérinos est vraiment le top, confortable, non puant même gorgé de transpiration, lavable et séchable rapidement. Indispensable.
Last but not least …
Après les galères de la GTMC et les souffrances de la GTJura, j’ai reconduit la solution GTRoute66 : un cuissard ASSOS, cher pas le moins cher mais la marque Suisse ne vous décevra pas. Mais cette année, avec le sac à dos plus lourd, ce fut moins confortable, sans être rédhibitoire. Il faut encore alléger ses bagages, ya du boulot !