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Le 23 juin, De St-Bonnet-le-Froid à Le Chambon-sur-Lignon
Où l’on apprend le café soluble est moins cher que la truffe, et des truffes dans leur put*** de bolides nous en avons vu aussi.
Départ à 9h20 pour un levé à 7h20, décidemment les deux heures s’imposent !
Nuit correcte dans nos lits grand confort, un peu trop chaud, le chauffage qui sèche nos affaires dessèche les cyclistes. Petit déjeuner luxe, type La Parenthèse, sauf que la café n’est pas terrible, tant pis. On engage une discussion un peu surréaliste sur le prix du café soluble au kg, c’est astronomique effectivement mais nous finissons par tomber d’accord que c’est tout de même moins cher que le kg de truffe (au moins 10 fois moins), même si une omelette au Nescafé ne vaudra jamais une bonne omelette aux truffes ! Bien, je ne suis pas certain qu’en lisant cela le lecteur désorienté croira que nous avons bien récupéré de notre étape dantesque de la veille …
Préparation des bagages confortable du fait des grandes tables à l’entrée de notre chambre et du temps sec retrouvé.
Mon sac avant a un peu pris l’eau, probablement à cause du Tyvek qui a retenu la flotte, à méditer pour la suite. Mon duvet est humide.
Nous nous couvrons car le temps est couvert résultat de la forte évaporation des pluies de la veille.
Je me trompe carrément au premier carrefour après l’hôtel car je coche « aller au début » sur le GPS au lieu de « rejoindre la trace », or la trace prévue part du refuge d’étape, celui fermé le jeudi pour ceux qui suivent, résultat nous prenons à droite au lieu d’aller à gauche. Et nous voilà engagés dans un descente aussi marquée qu’intempestive. Circonstance aggravante, je réagis tardivement à la double alerte : l’orientation générale qui ne nous dirige pas vers St-Bonnet et cette forte descente qui devrait être … une montée.
Bref c’est nul.
Nous nous retrouvons sur une petite route qui monte à St-Bonnet et tombons sur des vrais tarés en voiture de sport (de sport ! z’on ka la pousser, ça c’est du sport !) qui « s’entrainent » en vue de la course de côte du week-end, alors que la route est normalement ouverte à la circulation. Les deux bolides assassins frôlent à vitesse élevée et excessive (évidemment excessive !) le bas côté à leur gauche, là où nous aurions été en arrivant une poignée de secondes avant sur la route. ASSASINS est le seul qualificatif adapté à ce comportement. Cela nous énerve grave.
N’ayant pas l’intention de remonter vers St-Bonnet-le-Froid, je calcul un itinéraire de reprise de la trace bien après St-Bonnet. Pour le suivre … nous continuons la descente sur cette route maudite en guettant les connards en voiture, et il y en d’autres, heureusement croisés en ligne droite. Nous atteignons le Pont de Rochessac où nous quittons la route pour emprunter le GR65, auparavant Denis, dans un accès de fureur à démoli deux panneaux de la course, non mais il faut arrêter ces conneries là, Ohé les gars, on est au XXIème siècle et la maison brûle ! Foutus crétins égoïste et dangereux !
Bon, le GR va vite nous calmer car c’est plutôt du genre torrent balisé (mais là nous ne pouvons pas nous plaindre, nous ne sommes PAS sur la trace GTHL). On pousse, on porte, on transpire, la routine quoi ! Nous finissons par retrouver la trace prévue avant Montfaucon-en-Velay pour un détour de 4km et une bonne suée.
En revanche on ne saura pas à quoi ressemble St-Bonnet-le-Froid.
La trace nous amène à Tense où nous buvons un coup et mangeons un morceau sur la place pavoisée aux couleurs de l’Ardéchoise. C’est chouette mais cette place est aussi un carrefour en ville, une sorte de Place de l’Etoile de Tense, il y a un trafic de malade et les locaux roulent comme des calus, dans cette zone pourtant limitée à 30 km/h.
Après Tense, nous retrouvons non sans déplaisir les incohérences de la trace GTHL : des montées insensées, des ornières vertes, des orties et autres réjouissances. Nous n’arrivons pas à rouler en continuité, c’est épuisant.
La trace de la Grande Traversée Haute-Loire :
des torrents balisés et/ou des ornières à rouler à l’aveugle.
(deuxième couche)
Nous grimpons les deux bosses qui restent en mode survie, la récompense est une belle descente sur Chambon, auparavant nous avons traversé une esthétique passerelle au dessus d’un ruisseau bucolique.
La ville est animée, on s’installe en terrasse pour boire un pot mais personnes ne nous sert, du coup on repère un glacier artisanal en face, on rentre mais là aussi choux blanc, la glace est trop froide ! Pas de problème madame, nous allons repasser, mais nous n’en avons aucunement l’intention vu que les boules sont à 13€50, Denis va fondre un plomb, il est plus prudent de s’éloigner …
Nous faisons les courses pour ce soir (saucisses de canard aux lentilles et un bon pinard) et achetons un paquet d’esquimaux, que nous allons dévorer sur la place … en face du glacier. Denis jubile, il compare le prix du kg d’esquimau à celui de la boule artisanale, je ne sais pas si cela a plus de sens que la comparaison du café versus truffe, mais ça lui fait plaisir et en plus on mange TOUS les esquimaux du paquet.
Le camping est sympa, on plaisante avec le gérant et on s’installe dans une tente tout confort (des vrais lits) avec une jolie (!) salle-à-manger-salon en palettes. Nous allons boire un pot à la buvette du camping, un peu cher aussi (décidemment on va croire que nous sommes radins). Soirée sympa, on sort les doudounes (ne JAMAIS oublier les doudounes légères dans les bagages) car l’humidité tombe.
Mauvaise nuit en dépit du confort, pour moi reveil à 2h du mat, une fête avec force basses pas loin perturbe la quiétude du lieu.
Belle bouleversée par une erreur de navigation.
Le camping agréable avec la tente de brousse, mais de la musique la nuit …