GTHLA Jour 12

Le 24 juin, Le Chambon-sur-Lignon à St-Julien-Chapteuil

Où l’on vérifie que les traceurs de la GTHL sont soit tête en l’air, soit tête de cochon …

Tentative sur la trace

Départ à 9h10 pour un levé à 7h15, réveil difficile ce matin. Pour une fois c’est moi qui me lève le premier, Denis a mal dormi et renâcle pour sortir du duvet. L’appel de l’étape ayant en définitive le dernier mot nous bouclons les sacs et partons vers de nouvelles aventures.
Bon, ok, sur la photo ci-dessous c’est tout le contraire, Denis hilare et moi … bougon.
Fakenews, ce doit être un montage Photoshop !

Départ Jour 12 depuis Chambon-sur-Lignon.

Etape pas roulante du tout : 7h45 de vélo pour 36 km. Nous avons été confrontés à tous les syndromes de la GTHL, y compris dans les descentes transformées soit en ornières herbeuses par le printemps pluvieux, et donc piégeuses, soit en torrents caillouteux difficilement roulable.
Nous avançons à la vitesse de l’escargot bourguignon, heureusement que nous nous sommes avancés hier. Aucune continuité de pédalage, c’est usant.

Première bosse de la journée : le Pic du Lizieux. La fin de l’ascension est agréable sur des pistes forestières, mais avant … c’est vraiment la galère.
Pique-nique rapide au sommet de la bosse avant d’attaquer la descente peu roulante. Un régal.

Seconde montée également compliquée dans le massif du Meygal, en revanche vers Montivernoux le panorama s’ouvre en mode cinémascope sur un paysage de « neck » volcaniques, c’est splendide.
La dame du camping nous avait promis pleine vue sur les Alpes, mais nous ne voyons rien en dépit du temps relativement dégagé.

Nous n’osons pas penser que la descente va bien se passer et que nous allons améliorer la moyenne horaire, et nous faisons bien car ce ne sera pas le cas.

Splendeurs de la GTHL : version torrent balisé.

Splendeurs de la GTHL : version ornière piégeuse.

Puis abandon de la trace

Vers le Mont-Rouge nous abandonnons la trace GTHL, on remonte un peu vers le Compostelle-GR65 puis nous filons par la route.
Habituellement je peste sur ces tronçons en descente sur route qui gâchent du beau dénivelé qu’il serait plus intéressant de rouler par des sentiers ludiques, mais ici c’est nous qui faisons ce choix devant les ennuis présumés (au vu de la carte) que nous réserverait la trace.

La trace de la Grande Traversée Haute-Loire :
des torrents balisés et/ou des ornières à rouler à l’aveugle.
(troisième couche).
Mais au moins ici, début des panoramas somptueux !

Arrivés à St-Julien-Chapteuil, on se cale au bistrot-PMU. Nous découvrons qu’il existe un gîte d’étape communal, 15€/personne, génial. Nous allons pouvoir faire des pâtes, en attendant l’ouverture du gîte, courses au supermarché (à vélo par grande route passante).

De retour au gîte et après une attente un peu longue, nous nous installons dans une chambre pour nous seuls.
Repas sympa mais nous faisons une orgie de râpé avec les pâtes et nous avons mal choisi le vin, tant pis, tant mieux, nous en laissons plus de la moitié, c’est dire !
Match de volley France-Canada, victoire de la France 3 sets à 0.
Dodo en dépit de la bonne odeur de remugle émanant de nos affaires plus ou moins propres …