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GTHLA Jour 17 – Epilogue
Etape 17 et épilogue : de matin bonne heure nous prenons le TER en direction de Langogne via les magnifiques gorges de l’Allier (dès lors qu’il ne faut pas suivre la trace à vélo …). Arrivée à Langogne nous achetons une bouteille de bonnes bulles et rejoignons la maison de nos amis pour fêter dignement la fin de notre (beau) périple.
Le 29 juin, Retour à St-Flour-de-Mercoire
Où, pour finir, on bulle de différentes façons.
Viva El Cévenol !
Levé à 6h45 pour prendre le TER à 8h52. Petit déjeuner de sybarite avec des croissants (commandés la veille), ce camping a tout bon.
La réception n’est pas encore ouverte, je n’ai pas pu récupérer ma boite à savon du Vieux Campeur oubliée lors de notre premier passage, tant pis. Nous arrivons très tôt à la gare, cette attente n’est pas désagréable, comme un sas de décompression entre la bulle de l’itinérance et le retour à la vie courante … Le train arrive, ce bon vieux Cévenole, cette fois ça y est, c’est l’épilogue !
Pas grand monde dans le train, c’est bien nous avons toute la place disponible pour nos vélos chargés. Cette ligne TER est vraiment superbe sur cette portion de voie qui longe souvent au plus près les gorges de l’Allier, là où la route ne passe pas. Que c’est beau l’Allier assits confortablement sur les banquettes du train (et pas sur le vélo, que dis-je assis, marchant à coté du vélo !). Pour finir, c’est doux de buller dans ce train qui nous ramène à nos existences.
Nous descendons à Langogne, nous nous arrêtons chez le fromager pour acheter … non, pas du fromage, mais une belle bouteille de Muscat Petit Grain pétillant.
Boucler vraiment la boucle
Il est temps de vraiment boucler la boucle : 6,5 km pour 140 m de D+, c’est bien entendu la plus petite étape du parcours, mais ce n’est pas tout à fait une étape, c’est revenir doucement dans le monde usuel, pour nous, à chaque fois, la fin de l’itinérance est un petit déchirement, oubliées toutes les petites (ou grandes) galères du parcours, les poussages et vitupérations, les pluies et les boues, les coups de soleil et les coups de moins bien, les bobos et les tracas, les … etc. Ne reste que la douce musique du fil des jours qui s’écoulent au long des kilomètres et des étapes.
Derniers tours de roues, dernier virage, désarmement des toboggans et vérification du vélo opposé … Clap de fin, photos finish.
Nous retrouvons nos amis, nous ouvrons l’excellente bulle de Muscat, nous racontons, nous discutons, nous sommes heureux d’avoir bouclé ce périple pas si aisé mais si facile.
Demain sera un autre jour …
D’ailleurs, le lendemain, c’est petit déjeuner nostalgie : bols et chocolat comme à l’étape !
6,5km 150+ 90-
Clap de fin pour ce beau et exigeant périple.
En dépit des énervements sur les sentiers parfois, souvent ?, inhospitaliers ou revêches, ce fut une bien belle virée !
Accueils toujours très sympathiques, parfois même divins, paysages, étapes, … tout est bon dans le vélo.
Retour à la vie usuelle.
Qualité rando 5*/5
