GTHLA Jour 9

Le 21 juin, De Bas-en-Basset à St-Didier-en-Velay.

Où l’on fait ce qu’on peut sur les traces de la GTHL, faisant bonne figure en attendant la chanson de Raphaël (cette caravane …).

Le long de la Loire

Départ à 9h20 pour un levé à 7h15 après une nuit agitée par l’orage.
Les jeux d’enfants à coté de la tente sont parfaits pour préparer nos sacs, l’herbe étant passablement trempée suite aux pluies de cette nuit.

Départ tranquille sur les bords de Loire à travers une immense zone humide très intéressante pour la biodiversité et également pour nous puisqu’elle est … plate !
C’est là que le lecteur pense « mais c’est quoi ces cyclistes du moindre effort ? Toujours à râler sur la trace, la pente, les cailloux, etc. Feraient mieux de faire du home-trainer ! ».
Bon, c’est vrai que depuis quelques étapes (Ha bon, depuis le début ?) nous vitupérons. Certes. Pas de méprise cependant, ce n’est pas l’effort qui nous gène, cf. le récit de nos autres périples. Non, ce qui ne nous plait pas jusqu’ici, c’est l’incohérence du tracé pour de l’itinérance, c’est l’aspect chaotique du parcours. Ceci dit, et cette étape ne fera pas exception, nous faisons contre fortune bon cœur et ne sommes pas en peine d’imagination pour inventer des raccourcis ou des variantes du plus bel effet (ou non).
Le lecteur, s’il est patient, verra dans les prochains épisodes que la situation va s’améliorer !

Justement, aujourd’hui nous avons décidés de faire court en prévision de l’étape de demain qui s’annonce monstrueuse. Premières gouttes de pluie et le tonnerre gronde aux alentours.

Au prix de quelques km sur routes (tranquilles) nous taillons dans la trace prévue et descendons plus ou moins directement sur Aurec-sur-Loire. Très beau village médiéval, nous traversons la Loire par une magnifique passerelle … glissante à souhait.

Traversée de la Loire qui est déjà bien large, attention ça glisse !

Montée velue vers le Velay

En quittant Aurec-sur-Loire, nous suivons la trace sans trop de poussages et parvenons à Pont-Salomon par une belle descente intéressante. D’énormes bâtiments d’habitation semblent posés là, sorties de nulle part, probablement des logements ouvriers, pour quelle industrie ? Réponse de Wikipédia :

Au xix^e siècle, Pont-Salomon devient un village-usine. Il est conçu selon les principes du fouriérisme par Pierre-Frédéric Dorian et ses successeurs : de simple lieu-dit, il est devenu commune, puis paroisse par la volonté des industriels locaux.

Pont-Salomon est certainement l’un des derniers lieux en France où l’épopée de l’ère industrielle reste encore parfaitement lisible : ateliers (dont une forge du xix^e équipée de martinets hydrauliques, actuel Musée de la faux et de la vie ouvrière), biefs, école, église, logements et jardins ouvriers jalonnent un site particulièrement riche et bien conservé. L’Association de la Vallée des forges assure la valorisation de ce patrimoine au travers de ses recherches et publications.

Wikipedia – Article sur la commune de Pont-Salomon

Nous optons pour un « raccourcis » direct par la route pour rejoindre St-Didier, espérant une arrivée rapide … Que nenni ! Une montée de 6 km nous attend, avec un VTT chargé sur le bitume, c’est long, très long et fastidieux. Notre perte de confiance dans la trace Haute-Loire est telle qu’elle nous pousse à ce genre de fausse solution, d’autant que St-Didier n’est absolument pas en vallée mais bien sur les hauteurs.
Bon, comme dit la fable, patience et longueur de temps font plus que force et courage.

Arrivée vers 15h, première course rapide pour dégotter 2 cannettes fraiches puis montée en haut du village vers le magasin de vélo pour acheter une chambre à air et de la cire pour la transmission. Le magasin est sympa et les prix sont … dignes de Trek, c’est à dire tout à fait prohibitifs.
Deuxième courses pour le repas du soir, pattes et rapé car nous avons eu la riche idée de louer une caravane (mais oui !) et du coup, pour une fois, nous aurons une casserole adaptée à la cuisson des pâtes.

Le camping est super, il fait soleil et nous avons du temps, lessive à la main etc. Les joies de l’étape avec une petite maison d’escargot fort sympathique.
Les prévisions météo pour demain sont exécrables, nous réservons un hôtel auberge assez chérot car le gîte d’étape visé ferme le jeudi. C’est ballot.
Le camping est super, il fait soleil et nous avons du temps, lessive à la main etc. Les joies de l’étape avec une petite maison d’escargot fort sympathique.
Les prévisions météo pour demain sont exécrables, nous réservons un hôtel auberge assez chérot car le gîte d’étape visé ferme le jeudi. C’est ballot.

La caravane est vieillotte et sent un peu e renfermé, pas grave, on aère en grand et l’auvent est fort agréable. Nous faisons cuire les pâtes avec une grande casserole mais sans huile ni sel, heureusement nous avons moult fromage râpé et une terrine de saumon pour relevé le tout.

Notre petite maison dans la prairie, particulièrement bien venue pour cette étape.

Soirée cool, on est bien, quelques gouttes arrivent, le linge sèche comme il peut sous l’auvent, nous profitons du calme avant la tempête, et oui, une petite inquiétude pour l’étape de demain, dissipée à grand renfort de musique, dont, évidemment, Cette Caravane de Raphaël.
Nous téléphonons à mon fiston grenoblois pour son anniv’, il nous dit qu’il ferait bien quelques étapes avec nous l’année prochaine, si année prochaine il y a.