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GTR66 Jour 16

Le 19 juin, de Vic-en-Bigorre à Ibos puis liaison vers Arudy

Où l’on assiste, mi-dépités, mi-réjouis à la fin de l’itinérance en autonomie. Et si les meilleures choses ont une fin, les moins bonnes aussi : fin de la canicule.

Vers Ibos

Fin de la canicule et retour progressif aux normales saisonnières.
La nuit a été horrible, quelle idée cette fête de la musique un 18 juin !
Petit déjeuner agréable à l’hôtel, photo de départ dans le jardin et nous voilà partis.

L’hôtel au centre de Vic-en-Bigorre.

Départ jour 16 : Vic-en-Bigorre.

Nous rejoignons la trace et le GR101 à St-Lezer.
Peu après, première montée raide sur sentier avec des ornières. Premier poussage pour moi, puis un peu plus tard idem pour Denis. Ensuite de belles pistes en sous-bois, revêtement très agréable, cela fait maintenant plusieurs jours que le VTT est agréable (aux quelques poussages près), nous restons sur le GR101 qui est parfait pour rouler.

La trace : le GR101 propose un tracé praticable et agréable.

Des maisons en galets, du maïs, nous explorons les spécialités locales.

Constructions en galets
Construction en maïs

Le GR nous mène tranquillement vers Ibos, nous traversons une « plantade » de chênes, ces arbres ont été plantés non pas pour le bois comme nous le pensions (genre, pour construire les vaisseaux de ligne de Louis XIV) mais pour … les glands et l’élevage de porcs.
Vous me direz, du porc aux bateaux il n’y a jamais qu’une lettre d’écart.

La PLANTADE de chênes
Le bois du Commandeur

Arrivée à Ibos, église spectaculaire construite en galets, nous achetons le pique-nique et nous nous installons sous une belle halle fraîche et regardons la ballet des électeurs se rendant aux urnes à la mairie voisine.
En face de nous un restaurant bien sympathique ne désemplit pas.
De jeunes garçons arrivent avec un ballon … de rugby, bien entendu ici ce n’est pas le foot qui est majoritaire.
Nous profitons de l’attente pour nettoyer nos sacs de charge, les vélos sont déharnachés et retrouvent leur sveltesse de purs VTT.

En attendant l’arrivée des filles, nous sommes comme en suspension, entre deux eaux, d’un côté un certain soulagement de l’allègement (des bagages) avec les perspectives de bon pilotage que cela offre pour les jours à venir sur les sentiers basques, de l’autre une pointe de regret de la fin de l’itinérance en autonomie, avec certes ses contraintes, voire ses embarras, mais aussi avec la belle satisfaction de tracer sa route sans rien devoir à personne.

Les filles arrivent à 15h30, notre état d’esprit doit s’afficher clairement sur nos visages et notre langage corporel, elles sont légèrement déçues de l’accueil du coup, nous les rassurons, ça va passer, c’est juste que la transition est un peu abrupte à digérer, cela fait maintenant 16 jours que nous sommes, Denis et moi, livrés à nous-même, et loin d’en être las, le doux rythme des journées auraient pu continuer encore et encore comme autant de vaguelettes sur la grève.

Qui est lassé du ressac s’il contemple la mer ?

Arudy

Les vélos sont chargés, les sacs aussi, en route pour Arudy, une nouvelle période du périple commence.

Le gîte / maison d’hôtes est très beau, l’accueil est charmant.
C’est l’anniversaire de Denis, Sylvie et Florence avaient prévues le coup, nous faisons la surprise d’un apéro festif, que nous commençons à installer sur les tables du jardin, c’était oublier que nous pénétrons maintenant dans le Pays Basque, une averse s’annonce, nous nosu réfugions dans le chaleureux salon du gîte, champagne, foie gras, …
Les états d’âmes sont restés à Ibos, nous sommes contents d’être là, dans cette belle maison et bien entourés.
Nous sommes certains que le repas sera plus que copieux, mais nous reprenons du foie gras pour finir le champagne, à moins que ce ne soit l’inverse.

Comme disait Épicure, « Hâtons nous de succomber à la tentation, avant qu’elle ne s’éloigne ».

Anniversaire de Denis fêté à Arudy

De fait le repas est sur-copieux, nos hôtes nous incitent à finir les plats, nous n’arrivons à refuser que partiellement, qui va mal dormir ? C’est nous.

Retour sur l’itinéraire

Depuis Bruniquel et le Jour-10, nous avons été amenés à modifier considérablement l’itinéraire, d’abord pour assurer les hébergements, ensuite et surtout du fait de la canicule.

Pour adapter le tracé nous avions une contrainte majeure, un objectif final non négociable, des impératifs logistiques et, bien entendu, un potentiel physique et une capacité à l’effort, certes non négligeable mais très loin d’être infinie …

Pourquoi devoir adapter l’itinéraire ?
Trop de km / dénivelés pour le temps imparti (cf. contraintes) a fortiori vu les conditions météo, il est exact que les étapes étaient dimensionnées un peu au dessus de nos capacités, sur la durée. Nous avons encaissé de grosses étapes, mais leur répétition jour après jour n’était pas une bonne idée, du moins si on veut, et c’était bien notre intention, garder le plaisir de rouler, de flâner, de visiter, de bien vivre !
Ensuite, rouler sous les fortes chaleur était encore possible le matin, mais plus l’après midi, même sous les arbres, la moiteur et l’air chaud usant considérablement les organismes.

Les contraintes – objectif

L’objectif ultime est évidemment d’atteindre la plage de St-jean-de-Luz et de préserver les étapes basques qui promettaient du beau VTT.
La contrainte majeure et impérative était ce rendez-vous à Arudy le 19 juin.

Ce que nous aurions pu faire

Nous aurions pu essayer de maintenir le programme en partant à l’aube (nous sommes en juin, il fait jour très tôt) pour s’arrêter en début d’après midi.
Mais ceci ne résolvait ni les problèmes de logistique, ni la longueur des étapes.

Nous avons envisagé de prendre le train non pas vers Auch mais vers Tarbes.
Ceci afin de préserver l’étape Lourdes – Arudy par exemple.
Mais des travaux sur la ligne TER ne nous assuraient pas un passage des vélos.

Nous avons envisagé d’autres solutions en suivant d’autres branches du Compostelle, vers Pau, ou autres. Sans vraiment trouver une bonne alternative.
Sachant que la solution du bivouac n’avait jamais été à l’ordre du jour, il est vrai que cela offre une vraie indépendance, mais ce n’était pas notre trip sur ce périple. Une autre fois, peut-être …

Ce que nous avons fait

Couper les étapes était un peu frustrant, car même sous la vraie canicule nous aurions pu assurer des étapes un peu plus longues. L’impératif du rendez-vous du 19 et surtout la faible offre d’hébergements sur le tronçon Marciac – Tarbes ne nous a pas laissé beaucoup de latitude pour préserver l’étape arrivant à Arudy.

Morale de l’histoire : sur une itinérance de deux semaines, chargés pour l’autonomie, j’avais prévu une répétition d’étapes trop ambitieuse, aggravée par la chaleur et sans vraie journée de repos. Dont acte.

22km 330+ 230-

Etape tronquée pour cause de rendez-vous à Ibos.
Beaux sentiers et pistes du GR101.

La chaleur a largement diminuée, dommage qu’il ait fallu s’arrêter à Ibos, mais c’était le lus logique pour retrouver la voiture et les filles.

Qualité rando 3*/5

  • Poussage : un court.
  • Difficulté technique : faible.
  • Météo : beau temps.
  • Horaire : 9h40 -> 12h40
  • Paysages : bois, champs.
  • Gîte : beau et chaleureux.
  • Trace : correcte.
  • Conformité trace : cf. ci-avant la discussion sur les options d’aménagements de l’itinéraire.
Tracé et profil de l’étape 16 (jour 15 de VTT)

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