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Le 12 juin, de Cahors à Caylus transition du Lot à l’Aveyron
Neuvième jour, mais nous ne sommes pas tout neufs,
Pas d’euphorie – pas de neufs pourris !
où l’on voit qu’il vaut mieux porter le casque, même en montée.
Réveil 6h46, toujours l’horaire SNCF. Nous restons un peu au lit (!), les kilomètres d’hier pèsent donc sur les organismes.
Départ 9h30, le processus de rangement des bagages commence à être huilé, mais nous prenons du temps, tout de même.
Nous recherchons une boulangerie pour reconstituer nos provisions.
Pour éviter une montée probablement rugueuse par le GR vers le Mont-Saint-Cyr, nous restons sur la route et reprenons la trace à St-Cirice. On jardine un peu pour retrouver le GR, en fait le tracé du GR a été modifié mais les anciennes traces n’ont pas été effacées, de plus les cartes ne sont pas forcément à jour avec ce nouveau tracé. Cela créé parfois une situation ubuesque, à droite, à gauche ? Des panneaux dans les deux sens … pour indiquer la même destination ! Heureusement le GPS aide bien et tout fini par s’arranger.
Départ de Cahors, ci-dessus en bleu le tracé prévu, en rose-violet le trajet réel.
La trace prévue empruntait le GR vers le Mt-St-Cyr, mais nous voulons éviter un poussage dès le matin, peut-être à tort, comment le savoir ?
La descente sur le GR36A est cahoteuse avec beaucoup de cailloux comme chez nous.
Passage délicat sous l’autoroute, puis quelques pistes et ensuite du beau VTT sur des singles vers Aujols. De très belles maisons dans la campagne.
Nous ne voyons le paysage, nous roulons dans des forêts assez denses, ce qui nous arrange bien pour éviter les chaleurs en dépit du temps couvert.
Perso j’ai du mal, en manque de motivation. Heureusement, et ce sera une sorte de règle empirique au cours de ce périple de 20 jours, Denis et moi ne seront pas en méforme en même temps, l’un entrainant l’autre et réciproquement lors des coups de moins bien.
Un orage lointain, quelques gouttes rafraichissantes, de beaux sentiers, néanmoins le dénivelé positif s’accumule au fil des km, y compris sur de très belles pistes roulantes en dos d’âne.
Sur un des singles plus ou moins techniques que nous parcourons, après un virage à 90°, une grande plaque de calcaire mouillée barre le sentier. On le sait, les premières gouttes sont toujours les plus traitresses, le calcaire mouillé est déjà glissant en soi, avec l’humidité et les saletés pas encore lessivées, c’est un peu la patinoire.
Devant moi, Denis ripe mais réussi à passer la plaque, pour moi en revanche le pneu arrière dérape et le poids sur le porte-bagage entraine le vélo dans une chute inexorable.
A ce moment-là, je devais rouler à moins de trois à l’heure, pourtant le vélo se couche d’un coup (sous les poids conjugués du pilote et des bagages) et je tape assez durement d’abord sur l’épaule puis, en contre-coup, sur la tête avec l’inertie du mouvement giratoire initié par la mécanique de la chute.
J’ai eu le bon réflexe de NE PAS amortir la chute avec le bras, une torsion étant vite arrivée, et sans le casque je serais assurément sonné. Moralité : portez le casque, même en montée, même à 2 km/h !
Plus de peur que de mal, nous poursuivons notre route.
Un brin de sieste près d’une belle maison ancienne très bien restaurée.
Nous rejoignons le GR65 et, effet Compostelle immédiat, tout à coup de nombreux marcheurs nous croisent ou se font dépasser.
La journée s’allonge et, est-ce la faim ou la fatigue d’hier, nous ressentons une certaine lassitude. Un panneau providentiel annonce un bar-épicerie dans un village près de la trace, nous n’avons rien à manger et décidons de faire le détour vers le village de Vaylats.
C’est le ciel, au moins – Compostelle oblige, qui place ce village sous nos roues, un vide-greniers anime ce village et du coup, le café est ouvert, alléluias !
Nous déjeunons, au grand confort, d’une quiche chorizo-tomate, c’est extra. Une petite glace, un café et hop au lit ! Ben non, nous faisons quelques courses pour ce soir et demain matin et nous pouvons reprendre la route complètement retapés par cette halte salutaire.
Un œil averti aura noté l’absence de « bière de récup » et la présence d’une grande Badoit.
L’envie de raccourcir l’étape nous titille en dépit de cette halte restauratrice. Nous visons le camping du Mérou près de St-Projet en délaissant le GR pour y aller au plus court par de petites routes et des pistes tranquilles.
Nous arrivons enfin au camping, la satisfaction est de courte durée : il s’agit d’un camping naturiste ! Bon, vous me direz : où est le problème ?
Le problème c’est juste que nous n’avons pas envie de nous retrouver dans ce type d’établissement, pas maintenant.
Nous recherchons de façon un peu compulsive un autre camping, rien avant Caylus, du coup il faut s’y rendre et allonger l’étape, il n’y a pas d’alternative.
Description de ce bloc. Utilisez cet espace pour décrire votre bloc. N’importe quel texte fera l’affaire. Description de ce bloc. Vous pouvez utiliser cet espace pour décrire votre bloc.
Ce ne sera donc pas le Mérou de secours !
Au secours, nous voulons un camping …
Cela fait déjà 50 km que nous roulons, nous reprenons le GR46, pressés d’arriver nous ne suivons pas le GR lorsqu’il plonge dans les gorges près de Lacapelle-Livron, c’est surement dommage pour le VTT et la vue sur la rivière.
Nous essayons tout de même de rouler au plus près des bords des gorges assez profondes et qui doivent être esthétiques, la végétation nous gâche la vue, cet essai un peu pathétique nous vaut des tours et des détours pour peu de gain. Peut-être un petit manque de lucidité ?
Dans une ultime tentative pour retrouver le GR46 à Notre-Dame-de-Livron, nous sommes confrontés à un énorme raidillon. Le poussage est éreintant en cette fin de journée.
Nous pensons être récompensé par une belle descente sur Caylus, ça descend fort effectivement mais ce n’est pas si agréable que supposé, pas du très beau VTT.
Nous jardinons pas mal pour trouver un accès direct au camping, on descend, on remonte, on pousse dans les raides ruelles du vieux village, on essaye à nouveau puis on abandonne les astuces et gagnons le camping par la route.
Il est 19h, ce n’est pas aujourd’hui que nous profiterons de la piscine.
Village de la vallée de la Bonnette, à gauche la montée infernale à partir de Notre-Dame-de-Livron.
Une longue journée et le début des recherches sinon infructueuses, du moins laborieuses des hébergements.
Ne vous fiez pas aux symboles de campings dessinés sur les cartes IGN.
Le camping est agréable, peuplé de Hollandais qui, ce soir à la buvette-restaurant ferons honneur aux futs de bière.
Montage de la tente, douche puis repas à table (luxe appréciable) avec nos provisions achetées à l’épicerie-café cet après-midi.
Nous aussi, pour ne pas être en reste, ferons honneur à la bière locale, mais avec une certaine modération, en tout cas par comparaison à son absence évidente chez nos voisins.
Etape longue effectuée sous le beau temps, chaud, de beaux sentiers et des pistes agréables.
Peu de panoramas.
La recherche de camping laborieuse a un peu gâchée la fin de l’étape en nous contraignant à modifier l’itinéraire.