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Monday to Friday: 7AM - 7PM
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Le 14 juin, de Bruniquel la descente vers le Tarn
Où l’on voit qu’il ne suffit pas de chercher pour trouver, et que question camping, c’est le train-train quotidien.
Levé 7h30. Excellente nuit (pour une nuit sous tente s’entend), petit déjeuner à la table du mobil home, grand confort, le gérant du camping vient discuter avec nous, il nous annonce un prix pour la nuit extrêmement … modique, nous protestons et laissons un peu plus, dans un geste de générosité inconsidéré (je plaisante ;). départ à 9h40.
Séchage de la tente et autres babioles.
Le rituel du rangement des équipements.
Départ jour 11 : camping Le Payssel à Bruniquel (un grand merci au gérant).
Selon un rituel bien rodé maintenant, nous délaissons la trace prévue (qui empruntait le GR) pour une petite route bien raide avec une pente souvent supérieure à 14%. Encore une fois, avec notre chargement c’est rugueux et les zig-zags sont de sorties, heureusement que la route est peinarde.
A nouveau nous craignons une impasse, à nouveau des réserves de chasse, mais elles sont moins concentrationnaires qu’hier, presque débonnaires, nous sommes tout de même obligé de poursuivre jusqu’après les Abriols pour pouvoir retrouver une piste fréquentable.
Comme hier nous enquillons des pistes forestières et rejoignons le GR46. Notre option était la bonne, vu la pente sur la route, le GR aurait impliqué un bon gros poussage.
Je le redit, avec les sacs sur le vélo, nous préférons, et de loin, rouler au ralentit que pousser … au ralentit aussi.
Ensuite descente cassante vers Puycelsi, montée au village perché sur sa colline, le village s’avère magnifique. Nous trouvons une petite épicerie sympathique puis nous retournons sur le belvédère (à côté d’une terrasse de restaurant bien attirante) où nous pique-niquons avec une vue imprenable sur la campagne environnante, et la suite de notre itinéraire.
Après probablement le meilleur sorbet mangue de notre vie (!) nous sombrons pour une petite sieste à l’ombre mais pas à l’abri de la chaleur.
Sorbet Mangue incroyable !
Une splendeur sous la chaleur tenace qui s’installe et nous dessèche.
14h30, nous repartons et quittons Puycelsi par un sentier technique en descente pour rejoindre Laval et la vallée de La Vère.
Après Laval, grosse montée d’abord sur route puis sur une piste. Nous quittons le GR46 pour emprunter un enchainement de petites routes et de pistes, nous suivons la trace prévue tant bien que mal, des barrières ou des impasses induisent quelques variantes, justement vers le site « Les Barrières », plus de chemin, des clôtures, on improvise une trace au jugé pour finir par descendre sur Salvagnac et son camping.
Cela fait 25 km que nous roulons et la chaleur commence à être étouffante, suivant notre plan de réduction des étapes nous prévoyons un arrêt, mais le camping (icone sur la carte IGN) n’existe pas. Nous n’allons pas visiter Salvagnac, village perché, une dame s’arrête en voiture et nous propose de l’eau, paraissons nous si atteints que cela ?
Notre plan de route prévoyait une étape à Puycelsi, nous sommes donc dans les clous, grâce aux longues étapes que nous avons réalisées dont la double étape de Cahors.
Tout va bien alors ?
Non. La chaleur commence à être étouffante et les étapes jusqu’à Tarbes sont d’une part très longues et d’autre chargées d’incertitudes sur les hébergements et ravitaillements.
Il était de toute façon prévu de prendre un bout de train pour Auch, la canicule qui semble s’installer (les jours suivant nous le confirmerons) nous pousse à revoir notre itinéraire. Ajouter à cela les difficultés croissantes pour trouver un camping …
A l’ombre de pas grand chose, là, sur un bout de route, nous décidons d’obliquer vers le sud pour aller chercher les lignes TER, abandonnant la trace prévue qui, elle, part franchement vers le sud-Ouest.
Sans compter que la région se prête beaucoup moins au VTT, sous cette chaleur nous ne sommes pas enclins à jouer les cyclotouristes avec des VTT qui plus est.
Nous optons pour de petites routes (plutôt que la D2 plus directe mais plus fréquentée) qui passent de vallons en vallons, ça monte, ça descend, la chaleur est maintenant écrasante, ce matin ça allait encore avec un vestige de fraicheur sur les pistes, mais là, sur le bitume et sous le soleil, franchement, c’est difficile.
Nous passons en mode survie direction le camping de Rabasten, on y arrive enfin, il y a un plan d’eau ça peut être sympa, sauf que le camping est … FERMÉ, en vente depuis belle lurette ! Un bon coup sur le moral, nous pensions avoir fait le plus dur.
Est-ce l’expérience des jours passés, ou une force mentale hors du commun (hum ;), nous finissons par réagir et décidons de rejoindre la gare de Rabasten pour rallier Gaillac en TER.
Méfiant, nous appelons le camping de Gaillac, il faut y être avant 19h sous peine de ne pas pouvoir y rentrer. Oups !
Nous bourrinons (que ne ferait pas l’adrénaline ?) comme des sauvages pour attraper le train de 18h06, cerise sur le gâteau, la voie idoine est de l’autre coté des rails, montée désespérée en mode sauve qui peut de la passerelle, descente idem, nous arrivons sur le bon quai, voilà le train, ouf, c’était moins une.
Au train où vont les choses, nous serons vite arrivés.
Gaillac, j’ai oublié d’arrêter l’enregistrement GPS, mais je ne triche pas et supprimerai cette partie du tracé (Rabasten – Gaillac), c’est classe, oui je sais.
Nous arrivons au camping à vélo, et à temps, la réceptionniste nous conseille d’aller faire des courses fissa, on abandonne tout en vrac près de la réception, on fonce en tong au supermarket, il ferme à 19h30, on coursicotte, on revient, on s’installe, on se douche, on investi une table, on prépare le diner. Bingo.
Un cyclotouriste seul et en mal de conversation nous tient le crachoir, ça énerve un peu Denis, c’est pas grave, l’orage menace, des gouttes tombent, d’autres plus grosses leur succèdent, c’est pas grave, rien n’est grave, nous sommes arrivés !
Etape difficile bonne forme le matin l’après midi à la ramasse sous la chaleur. De beaux sentiers et pistes jusqu’à Salvagnac. En mode survie vers Rabasten. VTT correct, descentes souvent un peu trop engagées pour de l’itinérance. De beaux villages.
Suite des affres pour la recherche de camping, abandon de la trace prévue et raccourcis TER !